Tuesday, September 30, 2008

GATUMBA 2004 : Un génocide oublié ?

Il est impensable que jusqu’à ce jour, où nous venons de commémorer et nous remémorer les nôtres (parce qu’ils ne doivent pas être oubliés) qui ont été génocidés à Gatumba, qu’aucun des organisateurs, commanditaires et/ou exécuteurs ne soit encore jugé.
Des enquêtes financées ont été planifiées et organisées par des instances habilitées, qui n’aboutirent pas à des conclusions déterminantes et qui donnèrent des recommandations irréalistes. Afin d’entretenir le flou, ces mêmes instances, faute de preuves, « disent-elles », requirent de continuer à chercher ce qu’elles n’ont pas pu prouver. L’enquête de l’ONUB et de la MONUC organisée en 2004 après le Génocide des Banyamulenge à Gatumba pourra faire parler toutes les progénitures, comme tous les Génocides perpétrés sur les Tutsi depuis belle lurette ! C’est vrai, les Tutsi ont été génocidés, ouvertement et tacitement. Ce n’est qu’en 1994 qu’on reconnaît cette méprisable besogne.
Il est insensé en outre, que ces genres de crimes puissent passer pour imperceptibles. À l’aube de la commémoration du 4ème anniversaire du génocide des Banyamulenge à Gatumba, l’heure est à la mise au point quant aux parrains de cette besogne macabre qui se la coulent douce à Bujumbura et à Kinshasa et qui sont mêmes portés aux plus hautes dignités ou les réclament.
En effet, personne n’ignore que le fameux porte – parole du FNL a déclaré haut et avec force qu’il a commandité cette ignominieuse tâche uniquement parce qu’il s’agissait des Tutsi.
Sans pour autant se perdre dans les qualifications et les définitions juridiques des actes commis à Gatumba, (qui d’ailleurs clarifient ces actes de génocidaires) signalons que le Burundi et la République Démocratique du Congo, RDC, ont souscrit à la convention de Genève de 1948, sur la prévention et la répression du crime de génocide et des crimes contre l’humanité et d’autres conventions Internationales de protection des droits de l’homme. Étant parties de ces conventions, ces États se sont engagés à prévenir et à réprimer le génocide et les crimes contre l’humanité, que ce soit en temps de guerre ou de paix.
De plus, précisons en effet que, le Burundi et la RDC sont membres du statut de Rome instituant la Cour Pénale Internationale qui sanctionne ces actes au niveau international. Le Burundi y a adhéré, le 06 Janvier 1997 et le ministre des affaires étrangères à l’époque a signé le statut en date du 13 Janvier 1999 et en Avril 2003, l’Assemblée Nationale du Burundi a approuvé à l’unanimité la ratification du statut de la Cour Pénale Internationale. Le document de ratification a été déposé le 21 Septembre 2004 et parallèlement l’Assemblée a adopté à la même date une loi nationale érigeant en infraction, les actes de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre. En ce qui concerne la République Démocratique du Congo, ce dernier avait signé le statut de la CPI en date du 08 Septembre 2000 par le biais du Ministre des affaires étrangères, à l’époque Yerodia NDOMBASI et la ratification a eu lieu en date du 11 Avril 2002.
L’on sait que, selon le rapport du Human Right Watch de Septembre 2004, et témoignages concordants des rescapés et rapatriés burundais et congolais qui étaient sur place, les attaquants n’ont visé que les Banyamulenge et n’ont pas attaqué les rapatriés burundais et autres réfugiés congolais qui étaient dans le camp. Ceci nous permet de dire que ces actes ne visaient que les membres d’un groupe spécifique, identifié par son appartenance ethnique et nationale, notamment le Banyamulenge, Tutsi congolais. Ces actes sont incriminés par les mêmes conventions.
Selon les informations recueillies auprès des rescapés, rapatriés burundais et autres congolais qui vivaient dans le camp, l’on connaît encore que, les concepteurs et les auteurs de ce génocide et crime contre l’humanité sont venus du coté de la frontière de la République Démocratique du Congo et après avoir massacré les réfugiés, ils ont pris la même direction. Ceci nous permet de dire que toutes les organisations et préparations ont été effectuées sur le territoire congolais, pays de ressortissants des victimes qui venaient de le fuir à cause d’autres actes commis contre eux par les troupes gouvernementales à Bukavu et Uvira au mois de mai 2004, et qui avaient coûté la perte d’une quinzaine des vies humaines, toutes civiles.
Curieusement, le même Yerodia qu’on venait d’évoquer avait été le concepteur des massacres qui avaient été commis sur les Tutsi congolais à Kinshasa, majoritairement Banyamulenge. Celui-ci eut brièvement droit à un mandat d’arrêt International lancé par la Belgique. Étonnamment, ce mandat fût levé incognito et dans des conjonctures assez opaques. De même, Agathon RWASA et son collaborateur Pasteur HABIMANA ont été, à un moment donné, visés par la Cour Pénale Internationale. Cependant, force est de constater comment la communauté internationale s’est précipitée en faisant pression sur le gouvernement burundais de négocier avec ces criminels. Pourtant, le porte-parole du FNL, Habimana lui-même ne nie pas la possibilité et déclare qu’il n’hésite pas à comparaître devant une juridiction pénale internationale. Qu’attend faire le gouvernement burundais ?
Les Banyamulenge sont-ils des sous-hommes qui doivent subir toutes sortes des géhennes et que cela n’émeuve personne ? Au moment où, au Burundi comme en RDC, voire même dans toute la région des Grands Lacs, l’heure est à la réconciliation, nous supposons que ces crimes ne passeront pas inaperçues. Il est des situations qui ne doivent pas donner crédit l’affection à l’abominable. Les rescapés de Gatumba et leurs congénères demandent que justice soit faite. De même, les Burundais, toutes ethnies confondues, ont encore frais dans leurs mémoires, les cruautés contemporaines commises par le FNL sur le peuple burundais. Admettre qu’il accède à des dignités est une insulte à la nation burundaise.
Bien qu’enfin, la politique ait ses méandres que le commun des mortels ne sait pas défricher, nous supposons que le gouvernement burundais ne laissera ces ethnocidaires se prévaloir d’une intégrité quelconque et que cela soit ainsi nommé ! D’ailleurs, il est incroyable et inconcevable même que des personnes de cet acabit soient absoutes et réhabilitées dans des fonctions.
Le renouveau démocratique au Burundi est-il mieux défendu par ceux qui se posent des questions sur les actions de leurs dirigeants ou par ceux qui les suivent avec un patriotisme partisan et aveuglant ? Faut-il prendre des risques de couvrir des crimes, peut-être sans précédent, pour ne pas donner d'argument à ses ennemis ? Est-ce une faute de se poser ces questions, ou est-ce un devoir ? Devons – nous admettre une culture du cynisme et du scepticisme ? Prend-on les Banyamulenge pour des idiots de sorte qu’ils ne sont pas capables de revendiquer leurs droits ? À cette dernière question la réponse est certainement, Non. Ils vivent une ère d’une crise de Leadership communautaire admettons – les, mais ils ne sont pas instigateurs d’une culture de l’impunité qui favorise que, la violence appelle à la violence.

Par Rumenge Nt. Alain, M.Sc.
Professeur Chargé des cours au KHI

Thursday, September 25, 2008

LA DEMISSION DU PREMIER MINISTRE DU RDC Mr. ENTOINE GIZENGA



La nouvelle actuelle au Congo est la démission du premier ministre Mr. Antoine Gizenga, pendant que ce pays est encore un plein guerre entre la coalition des forces du gouvernement, de la Mission Onusiennes, et des forces genocidaires Rwandais connues sous le nom d'Interahamwe, contre les forces du CNDP.

Ici, il faut souligner que cette coalition citée c-haut, presente des questions legitimes sur la moralité des forces ONUSIENNES qui etaient supposées assumer une neutralité dans la crise congolaise. La moralité est surtout un grand probleme non seulement sur les comportements honteuses des membres de la MONUC reputés pour leurs crimes sexuelles des fois avec meme les jeunes filles, mais aussi le fait de combattre au coté des genocidaires notoires.
Ca ne vaut pas la peine d'invoquer la collaboration entre les forces gouvernementales et les genocidaires Rwandais Interahamwe car la réalité est qu'il est difficile de distinguer un militaire de FDLR et celui de FARDC. Des fois ces deux restaient dans un meme camp et s'echange des leadership et equipement militaires selon les besoins se presentent.
Enfait, il est tres difficile de savoir avec certitude qui controle vraiment la defence congolaise? Car la possibilité la plus probable est que FDLR peut facilement etre le patron de la defense Congolaise.
Apparement, la majorité des congolais, surtout les Kivutiens, étant ceux qu'ils sont cette réalité ne leur derangent pas. La présence des Interahamwe au Congo est un souhait devenu réalité pour la majorité de Kivutiens qui sont devenus les possédés des esprits sataniques aspirant a` la haine aux Tutsis.
Alors, étant donné que les Interahamwe sont l'incarnation du mal et de la haine,les congolais, adeptes a` l'idéologie de la haine et du genocide contre les Tutsis ne font qu'adorer la présence massive et internelle des ces forces negatives.

La seule question que tout congolais non encore convertu a` cette idéologie (s'il y en a encore, et c'est un grand SI....), devrait se poser aujourd'hui c'est de savoir quand et quelle sera la fin de cette circle vicieux de la haine et des guerres y resultant? Est ce que le reste du Congo devrait eternellement etre victime du Kivu? jusqu'a` quand et pour quoi?

Editor
Journal Minembwe

une première institution de micro finance à Minembwe

Fizi : une première institution de micro finance à Minembwe
Sud Kivu | 22 Septembre 2008 à 10:34:35

« Glavi Maendeleo ou Vision Grands lacs » est cette nouvelle institution de microfinance qui vient de voir le jour à Minembwe. Elle facilite le dépôt, le retrait et le transfert d'argent entre Bujumbura, Uvira et Minembwe. Plus de 300 clients y ont adhéré depuis 3 mois, note radiookapi.net
Selon l'initiateur, l'objectif est de lutter contre la pauvreté dans ce milieu enclavé, de sécuriser l'argent et de réduire les risques. Plusieurs cas de pillage et extorsions avaient été dénoncés auparavant par les commerçants sur les chemins vers les hauts plateaux.

L'étape est à la sensibilisation. Mais déjà, l'initiateur de cette coopec se dit surpris des résultats malgré les difficultés de communication. Le chargé de crédit et de mobilisation de Glavi Maendeleo explique : « C’est un milieu enclavé dont la population est purement paysanne. Le grand problème que nous avons rencontré, c’est faire comprendre aux gens. A une maman de 80 ans, lui dire de verser puis de retirer ensuite. Quand elle fait l’ouverture aujourd’hui, elle dit qu’elle va venir retirer demain, même ses frais d’ouverture. Le deuxième problème que nous avons, c’est le manque de routes, de communication et de transport, chaque fois que nous avons un problème d’urgence. On circule dans des églises, dans des séminaires, partout parmi la population, même au marché. Malgré que le milieu est enclavé, les vieux que vous voyez souvent avec deux vestes, ils ont beaucoup d’argent. C’est un milieu qui a beaucoup d’argent. C’est très étonnant de voir un vieux qui porte au moins deux vestes, dont la première veste est son coffre-fort portatif. Mais il circule avec 10.000 USD en poche. Quelqu’un qui verse 10.000 USD aujourd’hui, 7.000 USD. Une chose incroyable. Nous n’étions même pas en mesure de le savoir. »

Publie par:
Par Editeur Web
Via
Dr Ir Jean Jacques Mbonigaba Muhinda
National University of Rwanda
Faculty of Agriculture
Soil and Environmental Management Department
Tel. (+250) 530 665 (office) - (+250) 0844 0154 (Cellular).
E-mail of service: jmbonigaba@nur. ac.rw

Friday, September 5, 2008

Press Release:Banyamulenge refugees in Kenya face uncertainty

September 05th, 2008

According to our source in the region, a number of the Banyamulenge refugees are locked up in prison in Nairobi, the capital city of Kenya for leaving their refugee camp in Kakuma, a 500 km from Nairobi. Close to 50 Banyamulenge refugees slipped into Kenya from the Democratic Republican of Congo in the past 4 years to escape genocide in Burundi where some of them were refugees and years of war at home. ‘We survived genocide in a refugee camp in Burundi in 2004 after an entire refugee camp was burned and over 160 massacred simply because they were Banyamulenge. Having seen that there was no protection in Burundi even in refugee camp, some of us decided to come to Kenya where they sent us in Kakuma refugee camp. Four years later, the same people who killed our relatives in Burundi, here I mean some congolese and hutu extremists have started once again threatening to kill us as they did in Burundi", says unnamed reufee in Kenya. As members of the Banyamulenge people, for whom the memory of the Gatumba genocide is still fresh in our minds, we cannot stand by as refugees from the genocide in Burundi are being tortured in Kenyan prisons for having fled for their safety.

John, one of the refugee group who escaped the Kenyan police, said "sneaking across the desert border from Kakuma into Nairobi was perilous, but worth it - despite that some of us are being sent to jail. Over there were threatened to be killed by the same people who have always killed our people".


"There are thousands of Hutu and Congolese extremists who hate Tutsis in that refugee camp. They were first afraid of expressing their aggressiveness towards us in the last coup of years although some individuals had always said that they will make sure we are all dead. But most of them were calm only with angry and hateful faces. We could have been killed at any time as that place is like a jungle," said John. The plight of the Banyamulenge refugees need to be looked at seriously and their safety should generate some kind of emergecy debate among all stakeholders including the UNHCR, Kenyan authorities, various western ambassies and refugee sponsors.

"On behalf of Banyamulenge diaspora in Canada, I urge all the above stakeholders to show solidarity with the Banyamulenge refugees in Kenya and Burundi and help find a solution to their safety",Human Rights Activist, Muhoza H. said. It is not acceptable that these people remain incarcerated and we urge UNHCR and western ambassies in the region to try as quickly as possible to find a way to have a speedy humanitarian solution.


It is clear to everybody that going back home is a problem for these Banyamulenge refugees. The conflict is not finished in their country. The Kenyan authority should know that the incarceration of refugees fleing for their safety is illegal and they should know that these people are survivors of genocide and should be treated as refugees.

Akim

IMPUNZI Z'ABANYAMULENGE ZAFUNZWE MURI KENYA

Kuva ejo kuwa kane taliki 04.08.2008 twamenyeshejwe n .abantu batatu bari muri Kenya bamwe ndabazi abandi nabamenye banyibwiye nyine nkuko dusanzwe
Nkuko babivuga ngo bari mu mkabi y impunzi yitwa KAKUMA iri kuri 800Km de la Capitale Nairobi
Muri iyo Nkambi babana n`Ababembe, Abapfurero naho ngo Abashi bo bihinduye Abanyamulenge
Noneho Ababembe,Abapfurero bazamura itiku, kugeza aho bandikira HCR ko badashaka gukomeza kubana n`Abanyamulenge ngo banabatera ubwoba
Abanyamulenge baratakamba biranga, bigira Inama yo kujya kubivuga Nairobi bagezeyo HCR ntiyabakemurira ikibazo Ahubwo ngo ibateza Polisi irabafunga Ubu tubandikira aka kanya turavuga n`abatumenyesheje abantu bagifunze kuri Police iNairobi

Badusabye bakomeje ko twabamenyesha pour Secours Iya Masengesho inkunga Materiel, ndetse n`Inkunga Politique et Médiatique
Nubwo twavuganye hari ibyo ntashoboye kugera ho

-1 Nta No za Tel z`abakuriye Inkambi ya Kakuma, Ukuriye HCR mu Nkambi ndetse na Nairobi na Police
-2 Sinzi niba Ambassade ya Congo icyo ibivugaho
-3. Sinashoboye kumenya umuntu cyangwa Abntu bakeka nommement ko aribo ba Nyirabayazana
Ngaho inkuru, je pense ko ari Authentique ariko nyine Mugerageze abashoboye kugera surtout ku ababifite mo Autarité
Ndagira ngo ba Etienne na ba Past Mikebanyi ni batubwire ho bihagije
Bukuru Ntwari