Monday, August 15, 2011

REMEMBERING GATUMBA GENOCIDE



13th August marks the 7th anniversary of the Gatumba genocide perpetrated against Banyamulenge refugies in the camp in Burundi. Some of the survivors have been resettled in USA and Canada. This year, the 7th commemoration was organized in CYRACUSE USA. The following are some of the media coverage highlights:

http://www.9wsyr.com/mediacenter/local.aspx?videoid=2754327

http://centralny.ynn.com/content/top_stories/553502/gatumba-massacre-remembered/?r=9845930940

http://www.syracuse.com/news/index.ssf/2011/08/congolese_refugees_gather_in_s.html

Saturday, August 13, 2011

COMMEMORATION DU 7EME ANNIVERSAIRE DE MASSACRE DE GATUMBA

French version
Aujourd'hui des dizaines de milliers de personnes Banyamulenge affluent dans diverses villeS autour du monde pour commemorer le 7ème anniversaire du massacre de 160 réfugiés Banyamulenge par les forces negatives de FNL de Agatha Rwasa le 13 Aout 2004 au Burundi.
Ce Samedi le 13 Aout, 2011, la communauté Banyamulenge Nord Americaine (USA & Canada) a tenuée la céremonie commemorative au CYRACUSE, (Etats-Unis d'Amerique).
Tandis que les autres en ont organisés d'autres évenements en Europe, au Rwanda, au Burundi et ailleurs.
La nuit du 13 au 14 Aout 2004, 7 ans jour pour jour, des jeunes, vieux, mamans, papas, et enfants Banyamulenge de partout au Monde, commemorent le carnage de plus de 160 personnes Banyamulenge et peu des Babembes tués a cause de leurs proximité avec les refugies Banyamulenge qui étaient massacrés, tués, fusillés, coupés par des machettes dans le camp de refugies de Gatumba au Burundi. Ces réfugiés abandonnés par le HCR et victimes de la haine et idéologies xénophobe des extremistes tant Hutu Burundais, Rwandais que Congolais contre les les Tutsis. Ces refugies Banyamulenge ont été massacré sans aucune autre cause qu'etre tout simplement Tutsis.

Ces massacres ont été malheureusement soutenus et facilité par certaines autorités de gouvernement Congolaises et Burundaises et reste dans les oubliettes ausein de ces deux gouvernement.
Les auteurs de ces massacres qui sont encore dans l’armée congolaise et Burundaise restent impunis et certains d'entre eux sillonnent souvent dans des quartiers autour des communautés ou villages Banyamulenge et les autres sont encore sur le lieu de leurs crimes. Les membres de la communauté Banyamulenge tous demandent que les auteurs connus de ce massacre soient traduits en Justice.
Ce qui est trop triste c'est le fait que la communauté Banyamulenge resident en RDCongo continue de subir des attaques sporadiques, des tueries systematiques aux mains des extremistes Hutus et Congolais. Alors qu'on se préparait pour commemorer le genocide de Gatumba, un jeune Munyamulenge fils du Pasteur Karubandika vient d'etre assassiné par un groupe des bandits armé pret d'Uvira.
Un jour Dieu nous vengera ici bas ou au ciel.

Wednesday, August 3, 2011

DISCOURS DE RUBERWA A L’OCCASION DU 13ème ANNIVERSAIRE DU RCD




MOT DE CIRCONSTANCE DE MONSIEUR AZARIAS RUBERWA MANYWA, PRESIDENT NATIONAL DU RASSEMBLEMENT CONGOLAIS POUR LA DEMOCRATIE A L’OCCASION DU 13ème ANNIVERSAIRE DE LA CREATION DU PARTI KINSHASA,

3 AOUT 2011

Mesdames et Messieurs,


Il y a exactement 13 ans jour pour jour depuis que fut créé le Rassemblement Congolais pour la Démocratie, un Mouvement de libération devenu depuis 2003 un parti politique. Ce jour là, fut le point de départ d’un autre long voyage pour la renaissance de la démocratie congolaise qui avait déjà connue des ratés comme ceux de1990 avec le discours du Président Mobutu sur la démocratisation et de 1996 avec l’AFDL qui porta au pouvoir le président Laurent Désiré Kabila. Des congolais de diverses backgrounds s’unirent alors et au fur et en mesure, ceux de l’intérieur comme de l’extérieur, jeunes et vieux, étudiants et professeurs, simples vendeurs et hommes d’affaires, civils et militaires … pour lutter contre la dictature et les violations des droits de l’homme, la mauvaise gouvernance et l’insécurité, les injustices et le retour à l’ordre ancien. Certains de camarades perdirent leurs vies parce qu’ils crurent en un idéal (garder une minute de silence pour eux).


Depuis lors, les victoires du RCD sont connues de tous au cours da sa lutte. Sur le plan militaire et politique, il conquit et contrôla la quasi moitié du pays pendant cinq ans et sur le plan des négociations, il fut une force sans laquelle elles n’auraient pas abouti, l’accord des cascades en disant long. La signature de l’Accord de Lusaka qui imposa le cessez le feu et plus tard de l’Accord de paix de Pretoria qui conclut la lutte armée et les négociations politiques permirent une nouvelle ère démocratique dans notre pays, la République Démocratique du Congo. La mise en œuvre de ces accords a permis une nouvelle Transition avec pour finalité l’organisation des élections libres, transparentes et démocratiques, depuis plus de 40 ans. Bien sûr qu’il y a eu d’autres forces démocratiques que nous saluons et qui, avant nous et avec nous ont poursuivi la lutte pour la démocratie. Mais il nous semble que le rôle du RCD fut à une époque donnée, très déterminante.


Entre le premier Juillet 2003 et le 6 Décembre 2006, le Rassemblement Congolais pour la Démocratie a contribué énormément à la construction de la démocratie notamment à travers sa participation à la gestion du pays et des institutions de la République. Cette gestion et cette participation ont consisté à influencer positivement les décisions du Gouvernement et du Parlement, en la réunification du pays, la réunification de l’armée et de la police et des autres services, en la rédaction et l’adoption par le référendum d’une nouvelle Constitution démocratique… enfin en la participation aux élections provinciales et nationales, c’est-à-dire parlementaires et présidentielles. Le Rassemblement Congolais pour la Démocratie obtint des résultats intéressants dont des sièges dans les assemblées provinciales et les deux chambres du Parlement. Aujourd’hui, avec un regard rétroactif, le RCD peut et doit se réjouir d’avoir véritablement participé à la construction de l’édifice démocratique dans notre pays. Qu’il y ait eu imperfection, j’en conviendrais comme il s’agit de toute œuvre humaine, mais des résultats positifs incontestables, il y en a eu et l’histoire, la bonne, les retiendra pour toujours. Il est même possible d’affirmer que sans la lutte du RCD, la démocratisation comme nous la vivons aujourd’hui n’aurait pu se réaliser que beaucoup plus tard dans notre pays.


Mesdames et Messieurs,


Nous sommes à la veille de nouvelles élections pour une seconde législature après la lutte du RCD. Celles-ci aussi, s’insèrent évidement dans son bilan, n’en déplaise aux incrédules. Car, s’il n’y avait pas eu des premières élections à la suite de la lutte du RCD, il n’y aurait pas eu ces deuxièmes et plus tard les 3ème, les 4ème, etc. Ainsi, l’histoire de la démocratie en RDC, après 32 ans au moins de règne Mobutu, 16 ans de Transition sous ce dernier et plus d’une année depuis l’AFDL, l’histoire dis-je de notre démocratie reproduira à jamais ce nouveau chapitre consacré au RCD et à la renaissance de la démocratie qui partit du 2 Août 1998. Cette histoire, mieux cette page d’histoire ne s’effacera pas et devra restée empreinte en lettres indélébiles et faire de l’histoire du RCD, l’histoire de la Démocratie « encore » en RDC. Nous devons nous en réjouir et félicitons tous ceux qui y ont contribué morts et vivants, où qu’ils se trouvent.


Mesdames et Messieurs,


La gestion du pays pendant cette législature finissante n’a pas été à la hauteur des attentes qu’elle avait suscitées lors des campagnes de 2006. Lors de notre deuxième congrès, nous aurons le temps de nous y attarder. Toutefois, il faut noter qu’en dépit des efforts des gouvernants, il est resté de graves problèmes notamment sur le plan de la Justice, de l’Education, de la Santé, de la distribution d’eau et d’électricité, du climat des Affaires, de la sécurité, de la mise en œuvre de la décentralisation, des droits de l’homme, de changement des mentalités, de la distribution des richesses nationales, du contrôle parlementaire…


La corruption a atteint des proportions inquiétantes, on dirait comme jamais auparavant. Et le comble de tout, mieux le coup fatal, en tout cas contre la démocratie pour laquelle le RCD s’est battu fut sans doute la révision constitutionnelle de Janvier 2011. Elle n’était ni nécessaire, ni opportune pour qui que ce soit, ni réclamée par la majorité de la population.


La démocratie en RDC aurait poursuivi son bon chemin sans elle c’est-à-dire cette révision là. Depuis qu’elle est intervenue, certaines élections sont comme « du déjà gagnées », certains résultats sont comme « du déjà connus ». Cette révision a été exécutée par la majorité des représentants du peuple au parlement sans qu’ils traduisent véritablement les aspirations de celui-ci. L’opinion s’interroge toujours en échange de quoi pouvaient-ils agir si mal ? Il s’agit d’un véritable recul, d’un raté démocratique. Il valait mieux tenir les présentes élections sans cette révision pour plus de sérénité et de légitimité d’une part, et pour plus de décentralisation et donc du développement, d’autre part. Les effets de cette révision ne se sentent pas beaucoup encore assez, et ceci peut nous rendre incompris, mais plus tard quand la majorité de la population l’aura compris, elle réclamera certainement le retour à la première version de la constitution passée sous référendum en 2006. En ces jours-là, le RCD sera prêt pour l’accompagner et reconquérir les acquis soi-disant démocratiquement perdus, le long du parcours de la démocratie.


Mesdames et Messieurs,

Il nous faut repenser la démocratie, du moins le contenu du concept démocratie dans notre pays, à présent que, dans tous les cas, nous nous préparons de rentrer aux urnes. Car, si la démocratie dans son contenu, dans notre pays, se résume dans la distribution de l’argent que l’on n’a pas produit et dans le tribalisme, alors, nous sommes malheureux et sur une mauvaise pente. En effet, nous assistons chaque jour aux achats de conscience et aux appels sur fond de tribalisme, ce qui explique fondamentalement la prise de certaines décisions de certains politiciens et les mouvements interpartis sans qu’ils soient fondés sur les idéaux et les projets de société.

Ceci est grave lorsque la décision du vote est fondée sur les mêmes antivaleurs. Ici, il s’agit de la démocratie au stade embryonnaire et immature qui ne peut pas aider à résoudre les problèmes de notre population. S’il faut y ajouter la possibilité élevée de fraude, l’élection perd ses qualités de libre, de transparente et de démocratique et devient une non élection, un non événement car ne pouvant pas transformer le vécu quotidien de la population. Or, c’est à cela que sert la vraie démocratie. Nous en appelons à la conscience des dirigeants de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), des institutions de la République, des partis politiques et des électeurs, le peuple, pour tendre vers de vraies élections basées sur les idées c’est-à-dire la vision, le programme et le profil des candidats. Ce sont ces élections là qui peuvent nous sortir du joug de la misère et de la pauvreté dans un pays dont le potentiel des richesses est à peu près le même que celui des Etats–Unis, de la Chine et du Japon réunis, trois premières économies du monde, selon des sources crédibles.

A ce niveau là, le clivage pouvoir-opposition et le clichet visant les personnes perdent de l’intérêt en faveur de la Nation ; car la vision de ce que nous voulons voir le Congo devenir en 10, 20, 30 ou 50 ans doit être notre affaire à nous tous. Certes, nous devons raisonner dans les cercles des partis et des regroupements, mais avant tout nous devons raisonner « NATION ». C’est une question de prestige et de dignité qui nous pousse encore à saisir cette opportunité qui est le rendez-vous avec l’histoire à travers les élections qui arrivent.

La CENI en particulier doit garantir son indépendance et la transparence dans tout ce qu’elle fait. Jusqu’ici, elle donne l’impression d’être sous le diktat ou des événements ou des hommes. C’est ce diktat qu’elle répercute sur les acteurs politiques et l’ensemble de la population sans se soucier de ce qui est juste et équitable. Car, insister sur le dépôt des candidatures dès le 04 août, c-à-d après demain, menacer de séparer dans le temps la tenue des élections présidentielles et parlementaires, ce n’est ni juste ni équitable. Et elle le sait.

La CENI devrait transcender les pressions des uns et des autres et ne prendre pour thermomètre que sa conscience pour autant qu’elle ne l’ait pas encore perdue. Du reste, tout le monde s’accorde dans les salons sur l’impréparation de ces élections. Mais tout le monde n’a pas le courage de le dénoncer de peur d’être taxé de ne pas vouloir la tenue des élections dans le délai constitutionnel, délai, dans tous les cas déjà bradé. Si le report en est la réponse, alors il faut ensemble assumer. Or, nous assistons à la fois au cynisme du pouvoir et à l’hypocrisie de l’opposition. Il est important de marier l’utile et l’agréable et de tenir les élections à la fois dans un climat apaisé et dans des conditions moins ou non suspectes. C’est ce prix là qu’il faut payer pour la crédibilité de nos élections. Beaucoup a été dit plus haut sur le bilan négatif du pouvoir qui a gouverné pendant ces cinq dernières années, hormis des réalisations considérables notamment en matière de sécurité (relativement), de coopération régionale, des finances et des rapports avec les bailleurs des fonds, de réconciliation entre communautés, de liberté, de religion, de début de construction des infrastructures sur un réseau routier très vaste. Cependant, il y a également à dire sur l’opposition. Les divisions de l’opposition en un temps comme celui-ci constituent un prestige dont elle ne devrait se permettre si elle veut être une voie d’alternative et succéder ainsi au pouvoir actuel. C’est cela l’ambition démocratique noble.

En effet, l’unité de l’opposition est la seule réponse à ses ambitions aux élections présidentielles, parlementaires nationales et provinciales et plus tard aux élections municipales et locales. C’est aussi la réponse à offrir aux attentes d’une grande partie de la population qui veut voir l’alternance. Il est donc temps de laisser tomber les petites ambitions des uns et des autres au profit de l’ambition qui vise l’instauration d’un nouveau système de gouvernance, mieux de bonne gouvernance, en mettant les intérêts du peuple à l’avant-plan. C’est le projet de société qui a pour objet ce contenu qui finira par imposer l’alternance dans ce pays, tôt ou tard. Telle est la conviction profonde du Rassemblement Congolais pour la Démocratie, notre cher parti, qui parfois en paie les frais d’incompréhension.
Le RCD a entamé la marche un certain 2 Août 1998, il la poursuit avec un bon bilan malgré les embûches et un jour il y parviendra avec tous ceux qui croient dans les vraies valeurs qui ont réussi à relever les Nations à travers l’histoire à savoir la Dignité, la Justice, la Travail, la Famille, l’Unité, l’intégrité, ainsi que d’autres valeurs intellectuelles, morales, sociales et spirituelles dont la République Démocratique du Congo a besoin aujourd’hui. Plantées dans les cœurs des leaders visionnaires et capables, ces valeurs rendront notre Nation prospère en assurant le bien être de tous. Elles la rendront également compétitive sur l’échiquier africain et international. Nous en avons les atouts.

Mesdames et Messieurs,

Après l’ère de la reprise de la démocratie en RDC grâce à lutte du Rassemblement Congolais pour la Démocratie, le temps vient où les antivaleurs ne seront plus adorées, recherchées et vécues comme mode de vie comme c’est le cas aujourd’hui. Nous devons croire en l’avenir de la RDC. Le Rassemblement Congolais pour la Démocratie travaille pour hâter ce temps. Il reste une force pour la victoire sur les antivaleurs et la pauvreté, une force pour un Etat de droit et la bonne gouvernance de la RDC, une force pour le bien être de la population congolaise.


Je vous remercie.
Maitre Azarias Rubewa Manywa
Président du Rassemblement Congolais pour la Démocratie
et Vice-Président de la RDCongo