Chef de la délégation du M23 aux négociations de Kampala, René Abandi fait le point sur les contacts avec Kinshasa. AFRIKARABIA : - René Abandi, alors que les négociations reprennent ce week-end à Kampala, votre passage à Paris est pour nous une surprise. Vous aviez rendez-vous avec des représentants du gouvernement français ? René ABANDI : - Je suis à Paris parce que nous avons de bons contacts avec le peuple français, pas nécessairement avec le pouvoir. Une rencontre avec un représentant du gouvernement français serait bienvenue, mais ce n’est pas encore programmé. AFRIKARABIA : - Vous le regrettez ? René ABANDI : - La France est un pays important. Nous, Congolais, parlons français, le Congo est le premier pays francophone du monde après la France. La France peut contribuer à des solutions pacifiques au Kivu et à faire l’économie de vies humaines et de bien des souffrances. AFRIKARABIA : - Vous êtes conscient de la mauvaise réputation du M23 ?
René ABANDI : - Pas auprès du peuple de France, mais auprès de personnes qui influencent l’opinion dans le sens des hostilités, oui.
AFRIKARABIA : - Le gouvernement des Etats-Unis vient d’annoncer qu’il supprime son assistance militaire au Rwanda parce qu’il soutient le M23, lequel enrôle des enfants-soldats… ?
René ABANDI : - Il s’agit d’une extraordinaire désinformation. A ma connaissance, le gouvernement rwandais a interdit le recrutement d’enfants soldats depuis de très nombreuse années, et le M23 ne pratique pas davantage ce genre d’enrôlement. Nos avons demandé une enquête internationale pour vérifier que nos n’avons pas d’enfants soldats. Nos sommes prêts à accueillir tous les journalistes qui voudront enquêter également. Mais pas de réponse en ce sens. Nos sommes confrontés à une machination, à des informations fabriquées.
AFRIKARABIA : - On reproche au Rwanda de vous soutenir ?
René ABANDI : - Demandez aux autorités rwandaises de répondre sur ce point. Mais je peux vous dire pour le M23 que le Rwanda ne nous soutient pas. Il est neutre.
AFRIKARABIA : - Pourquoi alors ces accusations, répétées de mois en mois ?
René ABANDI : - C’est ridicule. On a proclamé que 600 militaires rwandais combattaient dans nos rangs. Lorsque ces hommes de Bosco Ntaganda se sont réfugiés au Rwanda, tout la monde a vu que c’étaient des Congolais comme nous. Personne n’a pu établir la présence d’un seul Rwandais parmi ces réfugiés. C’étaient encore des accusations forgées à partir de rien.
AFRIKARABIA : - Pourtant ces accusations ne cessent pas… ?
René ABANDI : - Récemment, les FARDC (l’armée gouvernementale congolaise) a tiré des obus sur le Rwanda pour inciter l’armée rwandaise à entrer dans le conflit. Les gens qui ont ordonné ces tirs veulent provoquer le Rwanda, l’inciter à entrer en RDC.
AFRIKARABIA : - Votre mouvement, le M23, est la cible de toutes les critiques depuis que vous avez occupé la ville de Goma. Vous regrettez aujourd’hui cet épisode ?
René ABANDI : - Occuper Goma, c’était nous assurer un gage territorial pour nous permettre d’ouvrir un dialogue avec Kinshasa, afin de traiter les causes du conflit et les solutions à apporter.
AFRIKARABIA : - Ca n’a abouti qu’à vous marginaliser !
René ABANDI : - La négociation que nous voulions engager a été sabotée à New York. Avez-vous entendu cette déclaration selon laquelle "le M23 lèche ses plaies ?" Comme si nous étions assimilés à des chiens. Cette façon émotionnelle de nous diaboliser, de nous animaliser, est complètement contre-productive. Nous attendons mieux d’un pays comme la France : l’encouragement au dialogue. Si nous nous sommes révoltés, il y avait des raisons. Je ne connais pas une mission de l’ONU qui coûte aussi cher que la MONUSCO, en soutien au régime le plus corrompu du globe. Nous avons droit à un gouvernement plus responsable, l’ONU devait le comprendre.
AFRIKARABIA : - Est-ce vraiment votre base de négociations ? Vous voulez que Kabila se jette par la fenêtre du 10e étage ?
René ABANDI : - Nous ne demandons pas l’impossible. Notre tort, c’est d’avoir une faible voix. Les Etats membres de l’ONU ont les moyens d’imposer la voie de la paix à un régime corrompu et corrupteur. Face à cet appareil étatique gravement défaillant, personne n’accepte que nous élevions la voix. Nous sommes jugés sans débat.
AFRIKARABIA : - Concernant la justice, revendiquez-vous l’impunité pour tous ceux qui pourraient constituer des cibles de la justice internationale ?
René ABANDI : - Croyez-vous que les plus coupables soient chez nous ? Nous voulons une justice juste, pas une justice idéologique. Les criminels sont dans le camp du gouvernement.
AFRIKARABIA : - Et Bosco Ntaganda ?
René ABANDI : - Nous l’avons isolé. C’était déjà beaucoup. Mais après cette mesure, ils se sont dit « le M 23 et maintenant fragile, profitons-en pour les attaquer ».
AFRIKARABIA : - Vous réfutez avoir commis des atteintes graves aux droits de l’Homme ?
René ABANDI : - Le concept de droits de l’Homme est devenu un instrument de manipulation. On voit que ce droit est appliqué au cas par cas, en fonction d’intérêts diplomatiques ou autres de grandes puissances. Les milices gouvernementales et les armées étrangères comme les FDLR sont un problème sérieux de justice.
AFRIKARABIA : - Vous n’incluez pas dans la négociation un droit d’amnistie ou d’oubli en faveur du M23?
René ABANDI : - Non.
AFRIKARABIA : - Et vous ne revendiquez plus l’intégration du M23 dans les FARDC ?
René ABANDI : - Nous ne négocions que pour résoudre les causes profondes du conflit : la discrimination érigée en politique, la non-administration de notre peuple, pris en otage par un pouvoir corrompu qui refuse d’appliquer la décentralisation. Nos voulons aussi qu’on parle de la citoyenneté, du retour des réfugiés, de la reconstitution des villages au profit de tous ceux qui ont été obligés de les fuir. C’est ce que nous appelons promouvoir des « pôles d’attraction citoyenne ». Pour cela, il faut désarmer les milices et les armées étrangères.
AFRIKARABIA : - Ne craignez-vous pas de placer la barre trop haut, à la veille de la reprise des négociations ?
René ABANDI : - Il y a déjà des avancées de contexte. La délégation de Kinshasa s’est engagée à revenir à la table des négociations, de façon permanente et non plus à l’occasion… Conserver Kampala comme lieu de négociation semble acquis. S’il faut nous réunir à Goma, pourquoi pas ? Nous voulons sincèrement avancer. Les questions les plus sensibles ne seront pas abordées en public, elles vont se discuter en aparté. Il y a des questions pratiques à aborder comme la transformation du M23 en parti politique, la libération des prisonniers des uns et des autres.
AFRIKARABIA : - L’agenda des négociations comporte d’autres chapitres ?
René ABANDI : - Effectivement. Par exemple, nous souhaitons que le Kivu soit déclaré zone sinistrée, pour attirer l’attention de la communauté internationale et mobiliser les moyens d’un redressement économique et social, d’une reconstruction.
AFRIKARABIA : - On peut s’attendre à de bonnes nouvelles ?
René ABANDI : - Il y a eu un petit progrès depuis le communiqué du 23 septembre. Dans l’esprit de ce communiqué, la négociation peut s’accélérer. Il faut aussi éviter les manœuvres de certains. Le ministre des Affaires étrangères d’Ouganda a dénoncé le fait que, chaque fois que la négociation avance, la France et la Belgique nous tirent vers la boue. Mais nous avons confiance.
Propos recueillis par Jean-François DUPAQUIER - Afrikarabia
Wednesday, October 9, 2013
Tuesday, June 11, 2013
A KAMPALA, LE M23 DEVIENT LA VOIX DE TOUTE LA POPULATION DE L'EST DU RDCONGO
Les délégations du gouvernement Congolais, et du mouvement du M23 ont
repris les pourparlers à Kampala. Toute la population de l’Est de la RDC, plus particulièrement
ceux qui ne comprenaient pas encore la cause du M23, et qui étaient toujours manipulées
par les medias nationaux et les propos mensongères des autorités Congolaises a
l’égard des doléances du M23, seront cette fois-ci très content et satisfait de
savoir les dispositions
du projet d’accord du M23 élaboré par le M23 et présentées comme document
finale dans cette négociation presque infinie a Kampala.
Ici il faut d’abord
préciser certaines vérités incontestables même par les gens corrompues et
manipules par le pouvoir de Kinshasa malgré leurs mauvaise foi notamment le
fait que le l’Est du Congo : (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, Haut-Uélé,
Maniema et Tanganyika) a connu plusieurs guerres récurrentes ayant entraîné la
destruction des infrastructures, du tissu socioéconomique, la fracture de la
cohésion sociale et l’absence de toute perspective de développement. Ainsi
donc, il est évident (sauf pour les indifférents) que cette partie du pays doit
absolument être déclaré « zone sinistrée » afin de permettre aux habitants
longtemps victimes par des guerres de bénéficier un appui particulier, et une
administration sensible à leurs problèmes et l’appui financier de la population
à travers les bailleurs des fonds.
Cela dit, il n’est
pas étonnant que le gouvernement Congolais s’oppose à cette initiative qui
pouvait sans doute ramener la paix et aider la population de l’Est à se
stabiliser. Ce qui nous incite a se poser la question de savoir c’est qui réellement
entre le M23 et le gouvernement qui œuvre pour l’intérêt de la population de l’Est
du Congo. Le teste devient cette fois ci claire et simple à vérifier : c’est
les dispositions du projet de l’accord de Kampala. Qui propose des initiatives répondant
à nos besoins nous, entant que population de l’Est du Congo ? Qui sait
vraiment ceux dont on a besoin et qui milite pour qu’on en accède ? Voilà
ce qui intéresse chaque personne de l’Est (sauf les acolytes du régime bien sûr).
On doit en finir avec les manipulations des émotions, et sentiments, afin d’évoluer
et savoir ce qui est très important pour nous et nos enfants, et la génération
future.
En lisant le texte ci-dessous,
finalement, on comprend effectivement qui lutte réellement pour l’intérêt
commun de tout le peuple de l’Est du Congo. Voici un des articles dans les dispositions
du projet d’accord du M23 :
L’article 5 de ce
projet d’accord dispose que « Du fait des guerres récurrentes ayant entraîné la
destruction des infrastructures, du tissu socioéconomique, la fracture de la
cohésion sociale et l’absence de toute perspective de développement suite au
déficit d’une paix durable et de la sécurité durant les dernières décennies
dans l’Est de la République, le gouvernement s’engage à décréter la partie Est
de la RDC (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, Haut-Uélé, Maniema et Tanganyika) comme
étant une « zone sinistrée ». A ce titre, la zone déclarée sinistrée devra
jouir de :
1. Un statut administratif particulier;
2. D’un plan
de développement spécial ;
3. D’une large autonomie fiscale et financière ;
4. D’un concept opérationnel particulier pour sa
sécurisation ;
5. D’un programme spécifique de sécurisation pour
la concrétisation de différents Accords régionaux, notamment :
- Le Pacte sur la sécurité, la stabilité et le
développement dans la région des Grands Lacs signé à Nairobi, le 15 décembre
2006;
- L’Accord-cadre pour la Paix, la sécurité et la
coopération pour la République démocratique du Congo et la région, signé à Addis-Abeba
le 24 février 2013 ». Ainsi pour démontrer sa détermination a sa cause,
notamment la sécurité et le développement de l’Est de la RDC, ainsi que le
retour des refugies le M23 souligne dans son article 23 que: « Dès lors que la
partie Est de la RDC sera sécurisée, débarrassée de toutes les forces négatives
étrangères et de tous les groupes armés nationaux et que, les déplacés internes
et les réfugiés seront retournés, réinstallés et réinsérés dans leurs lieux
d’origine, le M23 s’engage à :
- Déposer définitivement les armes;- Démobiliser
les membres de l’ARC qui ne souhaiteront pas intégrer les FARDC;
- Ne jamais recourir aux armes pour faire entendre
les revendications de la population congolaise ».
Toute personne qui a du bon sens comprend très bien la nécessité de sécuriser
et développer cette partie du pays qui est longtemps marginalisé, oublié et même
surexploitée par tous les régimes successifs de la RDC dont les conséquences
sont très lourdes et exponentielles. Il serait alors une erreur très grave si
on optait de laisser la responsabilité aux autorités du gouvernement Congolais soit
de refuser l’adoption de ce projet, ou de mettre en vigueur l’accord de Kampala.
Le gouvernement ne peut plus mentir a` personne qu’il est capable de sécuriser l’Est
du pays, ou de garantir le développement de l’Est non plus. Voilà pourquoi il
faut une administration particulière
à l’Est du pays et une large autonomie fiscale et financière capable de mettre
en place un plan de développement et de sécurisation, et qui sera tenait
redevable a` la population de l’Est et a la communauté internationale car il
est connu de tout le monde que les autorités Congolaises sont corrompues et
manque le sens de responsabilité et même moralité, par conséquent ne peuvent jamais
exécuter ce projet.
Il est aussi très évident que le gouvernement
à travers ses medias et ses acolytes personnalités vont vite manipuler la mass
populaire comme d’habitude en diabolisant ce projet comme quoi c’est un agenda
cache de certaines mains invisibles pour la « balcanisation du pays ».
Mais
hélas, y a-t-il quelque qui peut honnêtement dire que le gouvernement Congolais
a soit la volonté ou la capacité de mettre en place le plan de sécurisation, du
retour de nos refugies et du développement de l’Est du pays au moment où ils n’ont
jamais réussi a` sécuriser la population vivant dans des territoires sous sa contrôle
pendant plus d’une decenie ? Ceci est même confirmé par le députe Mutuhule More More dans son intervention avec le Ministre quand
il attestant que : «Nous nous ne sommes pas satisfaits parce qu’il
y a une insécurité généralisée dans
la province du Nord-Kivu. On dénonce des cas d’insécurité même dans la partie
contrôlée par le gouvernement. Il n’y a pas lieu de dire qu’il y a accalmie
relative», a-t-il déclaré a` la radio okapi.
Le fait que le gouvernement Congolais
arme les forces négatives étrangères telles que le FDLR et le FNL qui
continuent de semer la terreur, et commettre de graves crimes contre la
population de l’Est, témoigne sans équivoque sa mauvaise foi ou son incapacité
de gérer l’ensemble du pays. Ceci fait qu’il y ait des formations des groupes
armes locaux qui n’ont d’autre choix que de se prendre en charge. A titre d’exemple,
le ministre provincial de l’Administration du territoire et des Affaires
coutumières du Nord-Kivu, Valérien Mbalutwirandi a lui-même confirmé que « La
province du Nord-Kivu dans l’Est de la RDC compte plus de 27 groupes armés ».
Curieusement on s’attaque seulement au
M23, et presque aucune mention de ces 27 autres groupes en plus d’autres dizaines
au Sud-Kivu, et au Shaba comme Kata-Katanga.
Le ministre Valérien est allé plus loin jusqu’à préciser qu’en
plus des groupes armés, « les
militaires incontrôlés et la police parallèle de créer l’insécurité au
Nord-Kivu » parlant sur les ondes du radio Okapi.
Bref, l’Est du Congo crie fort et clair pour un statut
Administratif particulier et un plan Marechal du développement qui inclus un programme
spécifique de sécurisation pour la concrétisation de différents Accords
régionaux, notamment le Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement
dans la région des Grands Lacs signé à Nairobi, le 15 décembre 2006;
LA MORT DU MAITRE JEAN JACQUES RUHARA MET LA COMMUNAUTE BANYAMULENGE EN DEUIL
Benedata,
bavandimwe b'Abanyamulenge nkunda,kandi nifuriza amahoro, nibaza ko urupfu rwa
mwenedata Me J.J.Ruhara, me fais penser à la brièveté de la vie du fils
de l'homme, comparée à une fleur qui, malgré sa brillance,perds si rapidement
son éclat!
Me J.J.Ruhara, je l'ai personnellement connu dans les années 90 lorsqu'il était étudiant à l'Unikin et même plus tard durant la fameuse campagne de l'AFDL. Il était très différent de par son comportement, sa simplicité, sa modestie.Il avait des qualités(ci-haut brièvement citées) qui sortaient du commun des intellectuels de son gabarit(calibre).Toute personne qui aurait approché,causé,rencontré Me J.J.Ruhara peut oser affirmer avec moi que c'était un homme de grande valeur; le style et l'expression me mnquerait si je me mettrais à le décrypter ( Dieu seul est capable de compléter ce qui ne peut être décrit par notre pauvre locution,élocution,expression)!
Pour des raisons de sacrifice de la communauté,il y allait sans ambition égoiste; contrairement à ses paires, dont la modestie et la probité morale m'obligent à ne pas citer les noms, car la circonstance ne s'y prêtant pas.
Je suis personnellement reconnaissant envers Me J.J.RUHARA pour tant d'éfforts qu'il a déployé lors de la plaidoirie de mon procès de triste mémoire que j'avais en 1998 avec la très, très Démocratique République du Gondwana(...)
Me J.J.Ruhara, je l'ai personnellement connu dans les années 90 lorsqu'il était étudiant à l'Unikin et même plus tard durant la fameuse campagne de l'AFDL. Il était très différent de par son comportement, sa simplicité, sa modestie.Il avait des qualités(ci-haut brièvement citées) qui sortaient du commun des intellectuels de son gabarit(calibre).Toute personne qui aurait approché,causé,rencontré Me J.J.Ruhara peut oser affirmer avec moi que c'était un homme de grande valeur; le style et l'expression me mnquerait si je me mettrais à le décrypter ( Dieu seul est capable de compléter ce qui ne peut être décrit par notre pauvre locution,élocution,expression)!
Pour des raisons de sacrifice de la communauté,il y allait sans ambition égoiste; contrairement à ses paires, dont la modestie et la probité morale m'obligent à ne pas citer les noms, car la circonstance ne s'y prêtant pas.
Je suis personnellement reconnaissant envers Me J.J.RUHARA pour tant d'éfforts qu'il a déployé lors de la plaidoirie de mon procès de triste mémoire que j'avais en 1998 avec la très, très Démocratique République du Gondwana(...)
Quant au Vice-president, Me Ruberwa "Il s'est agi de Jean-Jacques dont je
vous ai parlé dans ce récit: un personnage vrai et pas mythique, un étudiant
très intelligent qu'il fit, un avocat brillant et un fin juriste que nous avons
perdu, un travailleur hors pair qui savait s'adapter à toutes les opportunités d'emploi
qui se présentaient à lui, une valeur intellectuelle sûre, un homme moralement
doté des valeurs de patience, de paix, de douceur, d'amour du prochain, de
joie, de fidelite, et même de maîtrise de soi..."
En un mot la tristesse me pousse de m'arrêter ici,car le
style et l'expression me ferait défaut pour parler de ses qualités. J'adresse
mes vives condoléances d'abord à moi-même(Car je viens de perdre un vrai ami),
à sa famille biologique et à toute la communauté Banyamulenge( dont il
incarnait les valeurs et les aspirations),qui ne cesse de perdre des têtes bien
faites aux brillants avenirs.
Que son âme repose en paix, car nous qui croyons
en la vie d'outre-tombe, nous le reverons revêtu d'une gloire infaillible.
Caleb, Alias Sankara
Tuesday, May 28, 2013
Open Letter to H.E. Barack H. Obama
Open Letter to H.E. Barack H. Obama, the President of the United States of America
May 27th, 2013
Subject: Remarks by H.E. Jakaya Kikwete, the President of the United Republic of Tanzania at the 21st African Union Summit on May 26th, 2013 in Addis Ababa, Ethiopia
Your Excellency the President of the United States of America:
We, the undersigned, being survivors of the genocide against Tutsi and Rwandans legally living in the United States of America are appalled by the statement made by H.E. Jakaya Kikwete, the President of the United Republic of Tanzania at the 21st African Union Summit on May 26th, 2013 in Addis Ababa, Ethiopia in which he called upon the Rwandan government to “negotiate” with the Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR), a rebel group predominantly composed of members of the Interahamwe militia and the Armed Forces of Rwanda that carried out the 1994 genocide against the Tutsi in Rwanda and for the killings of millions of innocent people in the Democratic Republic of Congo.
We salute the United States of America’s leadership and commitment to fight the international terrorism, particularly your government’s collaboration with the regional and international players to find a solution to the crisis in the Great Lakes region. Not only you were among the first countries, alongside the United Nations, to name the FDLR, formerly known as the Army for the Liberation of Rwanda (ALIR), as a terrorist group but also you have placed many five-million-dollar bounties on some Rwandan genocide perpetrators’ heads, including Sylivestre Mudacumura, the FDLR supreme commander who is wanted by the International Criminal Court (ICC) on charges of crimes against humanity and war crimes, including murder, rape, torture and attacking innocent civilians.
We believe President Kikwete is fully informed of these still ongoing heinous crimes committed by FDLR towards millions of innocent Congolese and many foreigners, including innocent Americans Rob Haubner and Susan Miller killed in Bwindi Forest in 1999, to name but a few who lost their lives at the hands of FDLR. In 1994, when more than one million innocent Tutsi were brutally murdered, President Kikwete, then the Minister of Foreign Affairs in Tanzania did not speak up. Since then, he has seen his country burying hundreds of thousands of Rwandans whose bodies were damped into Akagera River, in Rwanda by the same genocidaires who formed FDLR with the intent
to “finish the job “flooding all the way to Tanzania. Given that the International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR) is based in Tanzania, we have no doubt that President Kikwete has been following the court proceedings and should comprehend the threat posed by the FDLR to Rwanda’s and the region’s peace and security.
We appreciate the support you have provided to Rwanda since 1994. As you know, our country has worked tirelessly, despite many challenges, to successfully repatriate millions of Rwandan refugees since the genocide and have reintegrated many FDLR fighters in the Rwandan Defense Forces. As the concerned citizens of Rwanda and legal residents of the United States of America, we acknowledge that Rwanda has paid too big a price for too long and feel obliged to openly and strongly question President Kikwete’s hidden intentions behind such dreadful remarks and hereby request your office to join us in our call to him to immediately withdraw this shocking statement made at the time when as Rwandans, we are still commemorating the 19th anniversary of the genocide and grieving the loss of our beloved ones. President Kikwete should openly apologize to us as survivors of the genocide in Rwanda and Rwandans in general, Congolese, Americans and many more people who have suffered from the FDLR terrorism.
Your Excellency, we trust that the United States of America cannot support this kind of political dealings that serve, if anything, as a setback to any progress led by Rwanda and many regional and international players to restore peace in the democratic Republic of Congo. Though we welcome your upcoming visit to our beloved continent, we recommend you cancel your trip to Tanzania unless President Kikwete openly apologizes and disavows any relationship he might have with the FDLR.
We look forward to our continued collaboration as we strive to fight impunity and international terrorism in order to ensure a peaceful and secure world for all.
Yours faithfully,
Alice Umutoni
Vice Coordinator of the organizing committee
The 19th Commemoration of the Genocide against Tutsi in Rwanda in the U.S.A.
http://www.rememberthegenocideagainsttutsi.org/
CC: The Vice President Joseph R. Biden, Jr.
The Secretary of state John F. Kerry
May 27th, 2013
Subject: Remarks by H.E. Jakaya Kikwete, the President of the United Republic of Tanzania at the 21st African Union Summit on May 26th, 2013 in Addis Ababa, Ethiopia
Your Excellency the President of the United States of America:
We, the undersigned, being survivors of the genocide against Tutsi and Rwandans legally living in the United States of America are appalled by the statement made by H.E. Jakaya Kikwete, the President of the United Republic of Tanzania at the 21st African Union Summit on May 26th, 2013 in Addis Ababa, Ethiopia in which he called upon the Rwandan government to “negotiate” with the Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR), a rebel group predominantly composed of members of the Interahamwe militia and the Armed Forces of Rwanda that carried out the 1994 genocide against the Tutsi in Rwanda and for the killings of millions of innocent people in the Democratic Republic of Congo.
We salute the United States of America’s leadership and commitment to fight the international terrorism, particularly your government’s collaboration with the regional and international players to find a solution to the crisis in the Great Lakes region. Not only you were among the first countries, alongside the United Nations, to name the FDLR, formerly known as the Army for the Liberation of Rwanda (ALIR), as a terrorist group but also you have placed many five-million-dollar bounties on some Rwandan genocide perpetrators’ heads, including Sylivestre Mudacumura, the FDLR supreme commander who is wanted by the International Criminal Court (ICC) on charges of crimes against humanity and war crimes, including murder, rape, torture and attacking innocent civilians.
We believe President Kikwete is fully informed of these still ongoing heinous crimes committed by FDLR towards millions of innocent Congolese and many foreigners, including innocent Americans Rob Haubner and Susan Miller killed in Bwindi Forest in 1999, to name but a few who lost their lives at the hands of FDLR. In 1994, when more than one million innocent Tutsi were brutally murdered, President Kikwete, then the Minister of Foreign Affairs in Tanzania did not speak up. Since then, he has seen his country burying hundreds of thousands of Rwandans whose bodies were damped into Akagera River, in Rwanda by the same genocidaires who formed FDLR with the intent
to “finish the job “flooding all the way to Tanzania. Given that the International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR) is based in Tanzania, we have no doubt that President Kikwete has been following the court proceedings and should comprehend the threat posed by the FDLR to Rwanda’s and the region’s peace and security.
We appreciate the support you have provided to Rwanda since 1994. As you know, our country has worked tirelessly, despite many challenges, to successfully repatriate millions of Rwandan refugees since the genocide and have reintegrated many FDLR fighters in the Rwandan Defense Forces. As the concerned citizens of Rwanda and legal residents of the United States of America, we acknowledge that Rwanda has paid too big a price for too long and feel obliged to openly and strongly question President Kikwete’s hidden intentions behind such dreadful remarks and hereby request your office to join us in our call to him to immediately withdraw this shocking statement made at the time when as Rwandans, we are still commemorating the 19th anniversary of the genocide and grieving the loss of our beloved ones. President Kikwete should openly apologize to us as survivors of the genocide in Rwanda and Rwandans in general, Congolese, Americans and many more people who have suffered from the FDLR terrorism.
Your Excellency, we trust that the United States of America cannot support this kind of political dealings that serve, if anything, as a setback to any progress led by Rwanda and many regional and international players to restore peace in the democratic Republic of Congo. Though we welcome your upcoming visit to our beloved continent, we recommend you cancel your trip to Tanzania unless President Kikwete openly apologizes and disavows any relationship he might have with the FDLR.
We look forward to our continued collaboration as we strive to fight impunity and international terrorism in order to ensure a peaceful and secure world for all.
Yours faithfully,
Alice Umutoni
Vice Coordinator of the organizing committee
The 19th Commemoration of the Genocide against Tutsi in Rwanda in the U.S.A.
http://www.rememberthegenocideagainsttutsi.org/
CC: The Vice President Joseph R. Biden, Jr.
The Secretary of state John F. Kerry
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