Wednesday, August 26, 2015

IS MINEMBWE DEVELOPMENT FINALLY TAKING OFF?





Minembwe is for sure in the process of economic
growth.
Although the Banyamulenge society by in large did
not have a big issue of hunger and access to basic education as it is often the
case in many other African rural communities, we can however state that Mulenge
has always suffered  improved health, and
access to safe water, sanitation lack of roads not to mention basic civic
services that other communities enjoys. These any many more are definitely
inputs to economic growth and further development of any society.
One cannot fail to mention how Mulenge has never
been empowered with human capital, infrastructure, and core human rights
particularly for women, and children, mostly girls.
The sad reality is that although Mulenge has
contributed immensely in the national economic and human development of the
DRCongo, the DRC government through its extremist officials has always made
sure that Mulenge is never developed. It is well known that Mulenge produce a
lot of minerals, and beef that contribute to the economic growth of the region.
It should also be noted that the security force of the DRC government is
largely due to the strong and brave sons of Mulenge who occupies high military
and security rangs within the Congolese national force.
Although this has been a double sword for
Banyamulenge people. Nonetheless, the Congolese officials, dominated by
extremists have always managed to ensure that there will be no government
funded initiative for infrastructure, health, and better education widely
available in Mulenge since the independence. This did not change even when some
of the sons of  Mulenge such as Azarias
Ruberwa who was once the Vice President of the DRC, Bizima Karaha, who was once
the minister of foreigner affaires, Moise Nyarugabo who is still a Senator, not
to mention few who were ministers and under secretary in various ministries.
Despite the fact that these individuals ascended to power and had access to the
decision making institutions did so little if not nothing to uplift their
mother-land Mulenge from poverty and isolation.
What is even so sad and embarrassing is that all
the prominent Banyamulenge politicians have not even build their homes in their
own villages. But have built their houses in various capital cities in Africa.  In fact, until recently they rarely even
visited their motherland
But thank God things seem to be slowly changing.
There are few people now who are securing productive and decent employment
through personal initiative. Many people have started flowing into Minembwe for
many what seems to be mainly religious events. But in a way, this slowly promotes
economic growth, raise living standards, and increase technological
sophistication of Mulenge.
Recently, we learned that finally the Mulenge
political leaders are opening up their eyes and realized that they are the last
one to demonstrate their interest and actions for Mulenge development. As a
competitive act, they all came to symbolically lay their foundation stone in
Minembwe. It remains to be seen whether they will seriously follow through with
construction.
However, for those of you who hearts and minds are
for the development of Mulenge, these are some of the initiatives that you may
consider undertaking to develop our mother land:
The essential infrastructure services include:
  • Safe drinking water and basic sanitation.
  • A sustainably managed and conserved natural
    environment (we need more trees).
  • Farm inputs, including soil nutrients,
    reliable water for agriculture, and improved seed varieties, plus
    vaccines, veterinary pharmaceuticals, and feed and fodder for livestock.
  • Energy, including electricity and safe cooking
    fuels.
  • Paved roads and transport services that are safe
    and reliable, including motorized options.
  • Modern information and
    communications technology.
Further more, the following
should also not be left out:

·       
Equal rights,
including reproductive rights, for women and girls.
  • Freedom from violence, especially for girls
    and women.
  • A political voice for every citizen, often
    through civil society organizations.
  • Equal access to public services.
Otherwise the
sad reality is that: in Mulenge, adults are dying of AIDS and tuberculosis,
without hope of treatment. Farmers toil but do not even produce enough food to
feed their families because most of them are old people. The entire youth
population has left the area.  In
Minembwe area, the soils were long ago depleted of nutrients, especially
nitrogen. The rains fail, and there is no backup irrigation.
We need a
concerted and much more coordinated effort for the development of Mulenge, not
just religious events that seem to be like a competition among religious
leaders.

By


               
 Akim Muhoza

Wednesday, October 9, 2013

LE KIVU DOIT ETRE DECLARE UNE ZONE SINISTREE

Chef de la délégation du M23 aux négociations de Kampala, René Abandi fait le point sur les contacts avec Kinshasa. AFRIKARABIA : - René Abandi, alors que les négociations reprennent ce week-end à Kampala, votre passage à Paris est pour nous une surprise. Vous aviez rendez-vous avec des représentants du gouvernement français ? René ABANDI : - Je suis à Paris parce que nous avons de bons contacts avec le peuple français, pas nécessairement avec le pouvoir. Une rencontre avec un représentant du gouvernement français serait bienvenue, mais ce n’est pas encore programmé. AFRIKARABIA : - Vous le regrettez ? René ABANDI : - La France est un pays important. Nous, Congolais, parlons français, le Congo est le premier pays francophone du monde après la France. La France peut contribuer à des solutions pacifiques au Kivu et à faire l’économie de vies humaines et de bien des souffrances. AFRIKARABIA : - Vous êtes conscient de la mauvaise réputation du M23 ?

René ABANDI : - Pas auprès du peuple de France, mais auprès de personnes qui influencent l’opinion dans le sens des hostilités, oui.

AFRIKARABIA : - Le gouvernement des Etats-Unis vient d’annoncer qu’il supprime son assistance militaire au Rwanda parce qu’il soutient le M23, lequel enrôle des enfants-soldats… ?

René ABANDI : - Il s’agit d’une extraordinaire désinformation. A ma connaissance, le gouvernement rwandais a interdit le recrutement d’enfants soldats depuis de très nombreuse années, et le M23 ne pratique pas davantage ce genre d’enrôlement. Nos avons demandé une enquête internationale pour vérifier que nos n’avons pas d’enfants soldats. Nos sommes prêts à accueillir tous les journalistes qui voudront enquêter également. Mais pas de réponse en ce sens. Nos sommes confrontés à une machination, à des informations fabriquées.

AFRIKARABIA : - On reproche au Rwanda de vous soutenir ?

René ABANDI : - Demandez aux autorités rwandaises de répondre sur ce point. Mais je peux vous dire pour le M23 que le Rwanda ne nous soutient pas. Il est neutre.

AFRIKARABIA : - Pourquoi alors ces accusations, répétées de mois en mois ?

René ABANDI : - C’est ridicule. On a proclamé que 600 militaires rwandais combattaient dans nos rangs. Lorsque ces hommes de Bosco Ntaganda se sont réfugiés au Rwanda, tout la monde a vu que c’étaient des Congolais comme nous. Personne n’a pu établir la présence d’un seul Rwandais parmi ces réfugiés. C’étaient encore des accusations forgées à partir de rien.

AFRIKARABIA : - Pourtant ces accusations ne cessent pas… ?

René ABANDI : - Récemment, les FARDC (l’armée gouvernementale congolaise) a tiré des obus sur le Rwanda pour inciter l’armée rwandaise à entrer dans le conflit. Les gens qui ont ordonné ces tirs veulent provoquer le Rwanda, l’inciter à entrer en RDC.

AFRIKARABIA : - Votre mouvement, le M23, est la cible de toutes les critiques depuis que vous avez occupé la ville de Goma. Vous regrettez aujourd’hui cet épisode ?

René ABANDI : - Occuper Goma, c’était nous assurer un gage territorial pour nous permettre d’ouvrir un dialogue avec Kinshasa, afin de traiter les causes du conflit et les solutions à apporter.

AFRIKARABIA : - Ca n’a abouti qu’à vous marginaliser !

René ABANDI : - La négociation que nous voulions engager a été sabotée à New York. Avez-vous entendu cette déclaration selon laquelle "le M23 lèche ses plaies ?" Comme si nous étions assimilés à des chiens. Cette façon émotionnelle de nous diaboliser, de nous animaliser, est complètement contre-productive. Nous attendons mieux d’un pays comme la France : l’encouragement au dialogue. Si nous nous sommes révoltés, il y avait des raisons. Je ne connais pas une mission de l’ONU qui coûte aussi cher que la MONUSCO, en soutien au régime le plus corrompu du globe. Nous avons droit à un gouvernement plus responsable, l’ONU devait le comprendre.

AFRIKARABIA : - Est-ce vraiment votre base de négociations ? Vous voulez que Kabila se jette par la fenêtre du 10e étage ?

René ABANDI : - Nous ne demandons pas l’impossible. Notre tort, c’est d’avoir une faible voix. Les Etats membres de l’ONU ont les moyens d’imposer la voie de la paix à un régime corrompu et corrupteur. Face à cet appareil étatique gravement défaillant, personne n’accepte que nous élevions la voix. Nous sommes jugés sans débat.

AFRIKARABIA : - Concernant la justice, revendiquez-vous l’impunité pour tous ceux qui pourraient constituer des cibles de la justice internationale ?

René ABANDI : - Croyez-vous que les plus coupables soient chez nous ? Nous voulons une justice juste, pas une justice idéologique. Les criminels sont dans le camp du gouvernement.

AFRIKARABIA : - Et Bosco Ntaganda ?

René ABANDI : - Nous l’avons isolé. C’était déjà beaucoup. Mais après cette mesure, ils se sont dit « le M 23 et maintenant fragile, profitons-en pour les attaquer ».

AFRIKARABIA : - Vous réfutez avoir commis des atteintes graves aux droits de l’Homme ?

René ABANDI : - Le concept de droits de l’Homme est devenu un instrument de manipulation. On voit que ce droit est appliqué au cas par cas, en fonction d’intérêts diplomatiques ou autres de grandes puissances. Les milices gouvernementales et les armées étrangères comme les FDLR sont un problème sérieux de justice.

AFRIKARABIA : - Vous n’incluez pas dans la négociation un droit d’amnistie ou d’oubli en faveur du M23?

René ABANDI : - Non.

AFRIKARABIA : - Et vous ne revendiquez plus l’intégration du M23 dans les FARDC ?

René ABANDI : - Nous ne négocions que pour résoudre les causes profondes du conflit : la discrimination érigée en politique, la non-administration de notre peuple, pris en otage par un pouvoir corrompu qui refuse d’appliquer la décentralisation. Nos voulons aussi qu’on parle de la citoyenneté, du retour des réfugiés, de la reconstitution des villages au profit de tous ceux qui ont été obligés de les fuir. C’est ce que nous appelons promouvoir des « pôles d’attraction citoyenne ». Pour cela, il faut désarmer les milices et les armées étrangères.

AFRIKARABIA : - Ne craignez-vous pas de placer la barre trop haut, à la veille de la reprise des négociations ?

René ABANDI : - Il y a déjà des avancées de contexte. La délégation de Kinshasa s’est engagée à revenir à la table des négociations, de façon permanente et non plus à l’occasion… Conserver Kampala comme lieu de négociation semble acquis. S’il faut nous réunir à Goma, pourquoi pas ? Nous voulons sincèrement avancer. Les questions les plus sensibles ne seront pas abordées en public, elles vont se discuter en aparté. Il y a des questions pratiques à aborder comme la transformation du M23 en parti politique, la libération des prisonniers des uns et des autres.

AFRIKARABIA : - L’agenda des négociations comporte d’autres chapitres ?

René ABANDI : - Effectivement. Par exemple, nous souhaitons que le Kivu soit déclaré zone sinistrée, pour attirer l’attention de la communauté internationale et mobiliser les moyens d’un redressement économique et social, d’une reconstruction.

AFRIKARABIA : - On peut s’attendre à de bonnes nouvelles ?

René ABANDI : - Il y a eu un petit progrès depuis le communiqué du 23 septembre. Dans l’esprit de ce communiqué, la négociation peut s’accélérer. Il faut aussi éviter les manœuvres de certains. Le ministre des Affaires étrangères d’Ouganda a dénoncé le fait que, chaque fois que la négociation avance, la France et la Belgique nous tirent vers la boue. Mais nous avons confiance.

Propos recueillis par Jean-François DUPAQUIER - Afrikarabia

Tuesday, June 11, 2013

A KAMPALA, LE M23 DEVIENT LA VOIX DE TOUTE LA POPULATION DE L'EST DU RDCONGO


Les délégations du gouvernement Congolais, et du mouvement du M23 ont repris les pourparlers à Kampala. Toute la population de l’Est de la RDC, plus particulièrement ceux qui ne comprenaient pas encore la cause du M23, et qui étaient toujours manipulées par les medias nationaux et les propos mensongères des autorités Congolaises a l’égard des doléances du M23, seront cette fois-ci très content et satisfait de savoir les dispositions du projet d’accord du M23 élaboré par le M23 et présentées comme document finale dans cette négociation presque infinie a Kampala.
Ici il faut d’abord préciser certaines vérités incontestables même par les gens corrompues et manipules par le pouvoir de Kinshasa malgré leurs mauvaise foi notamment le fait que le l’Est du Congo : (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, Haut-Uélé, Maniema et Tanganyika) a connu plusieurs guerres récurrentes ayant entraîné la destruction des infrastructures, du tissu socioéconomique, la fracture de la cohésion sociale et l’absence de toute perspective de développement. Ainsi donc, il est évident (sauf pour les indifférents) que cette partie du pays doit absolument être déclaré « zone sinistrée » afin de permettre aux habitants longtemps victimes par des guerres de bénéficier un appui particulier, et une administration sensible à leurs problèmes et l’appui financier de la population à travers les bailleurs des fonds.
Cela dit, il n’est pas étonnant que le gouvernement Congolais s’oppose à cette initiative qui pouvait sans doute ramener la paix et aider la population de l’Est à se stabiliser. Ce qui nous incite a se poser la question de savoir c’est qui réellement entre le M23 et le gouvernement qui œuvre pour l’intérêt de la population de l’Est du Congo. Le teste devient cette fois ci claire et simple à vérifier : c’est les dispositions du projet de l’accord de Kampala. Qui propose des initiatives répondant à nos besoins nous, entant que population de l’Est du Congo ? Qui sait vraiment ceux dont on a besoin et qui milite pour qu’on en accède ? Voilà ce qui intéresse chaque personne de l’Est (sauf les acolytes du régime bien sûr). On doit en finir avec les manipulations des émotions, et sentiments, afin d’évoluer et savoir ce qui est très important pour nous et nos enfants, et la génération future.
En lisant le texte ci-dessous, finalement, on comprend effectivement qui lutte réellement pour l’intérêt commun de tout le peuple de l’Est du Congo. Voici un des articles  dans les dispositions du projet d’accord du M23 :
L’article 5 de ce projet d’accord dispose que « Du fait des guerres récurrentes ayant entraîné la destruction des infrastructures, du tissu socioéconomique, la fracture de la cohésion sociale et l’absence de toute perspective de développement suite au déficit d’une paix durable et de la sécurité durant les dernières décennies dans l’Est de la République, le gouvernement s’engage à décréter la partie Est de la RDC (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, Haut-Uélé, Maniema et Tanganyika) comme étant une « zone sinistrée ». A ce titre, la zone déclarée sinistrée devra jouir de :
1. Un statut administratif particulier;
 2. D’un plan de développement spécial ;
3. D’une large autonomie fiscale et financière ;
4. D’un concept opérationnel particulier pour sa sécurisation ;
5. D’un programme spécifique de sécurisation pour la concrétisation de différents Accords régionaux, notamment :
- Le Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs signé à Nairobi, le 15 décembre 2006;
- L’Accord-cadre pour la Paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région, signé à Addis-Abeba le 24 février 2013 ». Ainsi pour démontrer sa détermination a sa cause, notamment la sécurité et le développement de l’Est de la RDC, ainsi que le retour des refugies le M23 souligne dans son article 23 que: « Dès lors que la partie Est de la RDC sera sécurisée, débarrassée de toutes les forces négatives étrangères et de tous les groupes armés nationaux et que, les déplacés internes et les réfugiés seront retournés, réinstallés et réinsérés dans leurs lieux d’origine, le M23 s’engage à :
- Déposer définitivement les armes;- Démobiliser les membres de l’ARC qui ne souhaiteront pas intégrer les FARDC;
- Ne jamais recourir aux armes pour faire entendre les revendications de la population congolaise ».

Toute personne qui a du bon sens comprend très bien la nécessité de sécuriser et développer cette partie du pays qui est longtemps marginalisé, oublié et même surexploitée par tous les régimes successifs de la RDC dont les conséquences sont très lourdes et exponentielles. Il serait alors une erreur très grave si on optait de laisser la responsabilité aux autorités du gouvernement Congolais soit de refuser l’adoption de ce projet, ou de mettre en vigueur l’accord de Kampala. Le gouvernement ne peut plus mentir a`  personne qu’il est capable de sécuriser l’Est du pays, ou de garantir le développement de l’Est non plus. Voilà pourquoi il faut une administration particulière à l’Est du pays et une large autonomie fiscale et financière capable de mettre en place un plan de développement et de sécurisation, et qui sera tenait redevable a` la population de l’Est et a la communauté internationale car il est connu de tout le monde que les autorités Congolaises sont corrompues et manque le sens de responsabilité et même moralité, par conséquent ne peuvent jamais exécuter ce projet.
Il est aussi très évident que le gouvernement à travers ses medias et ses acolytes personnalités vont vite manipuler la mass populaire comme d’habitude en diabolisant ce projet comme quoi c’est un agenda cache de certaines mains invisibles pour la « balcanisation du pays ».   Mais hélas, y a-t-il quelque qui peut honnêtement dire que le gouvernement Congolais a soit la volonté ou la capacité de mettre en place le plan de sécurisation, du retour de nos refugies et du développement de l’Est du pays au moment où ils n’ont jamais réussi a` sécuriser la population vivant dans des territoires sous sa contrôle pendant plus d’une decenie ? Ceci est même confirmé par le députe Mutuhule More More  dans son intervention avec le Ministre quand il attestant que : «Nous nous ne sommes pas satisfaits parce qu’il y a une insécurité généralisée dans la province du Nord-Kivu. On dénonce des cas d’insécurité même dans la partie contrôlée par le gouvernement. Il n’y a pas lieu de dire qu’il y a accalmie relative», a-t-il déclaré a` la radio okapi.

Le fait que le gouvernement Congolais arme les forces négatives étrangères telles que le FDLR et le FNL qui continuent de semer la terreur, et commettre de graves crimes contre la population de l’Est, témoigne sans équivoque sa mauvaise foi ou son incapacité de gérer l’ensemble du pays. Ceci fait qu’il y ait des formations des groupes armes locaux qui n’ont d’autre choix que de se prendre en charge. A titre d’exemple, le ministre provincial de l’Administration du territoire et des Affaires coutumières du Nord-Kivu, Valérien Mbalutwirandi a lui-même confirmé que « La province du Nord-Kivu dans l’Est de la RDC compte plus de 27 groupes armés ».  Curieusement on s’attaque seulement au M23, et presque aucune mention de ces 27 autres groupes en plus d’autres dizaines au Sud-Kivu, et au Shaba comme Kata-Katanga.
Le ministre Valérien est allé plus loin jusqu’à préciser qu’en plus des groupes armés, « les militaires incontrôlés et la police parallèle de créer l’insécurité au Nord-Kivu » parlant sur les ondes du radio Okapi.
Bref, l’Est du Congo crie fort et clair pour un statut Administratif particulier et un plan Marechal du développement qui inclus un programme spécifique de sécurisation pour la concrétisation de différents Accords régionaux, notamment le Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs signé à Nairobi, le 15 décembre 2006;


LA MORT DU MAITRE JEAN JACQUES RUHARA MET LA COMMUNAUTE BANYAMULENGE EN DEUIL


Benedata, bavandimwe b'Abanyamulenge nkunda,kandi nifuriza amahoro, nibaza ko urupfu rwa mwenedata Me J.J.Ruhara, me fais penser à la brièveté de la vie du fils  de l'homme, comparée à une fleur qui, malgré sa brillance,perds si rapidement son éclat!
Me J.J.Ruhara, je l'ai personnellement connu dans les années 90 lorsqu'il était étudiant à l'Unikin et même plus tard durant la fameuse campagne de l'AFDL. Il était très différent de par son comportement, sa simplicité, sa modestie.Il avait des qualités(ci-haut brièvement citées) qui sortaient du commun des intellectuels de son gabarit(calibre).Toute personne qui aurait approché,causé,rencontré Me J.J.Ruhara peut oser affirmer avec moi que c'était un homme de grande valeur; le style et l'expression me mnquerait si je me mettrais à le décrypter ( Dieu seul est capable de compléter ce qui ne peut être décrit par notre pauvre locution,élocution,expression)!
Pour des raisons de sacrifice de la communauté,il y allait sans ambition égoiste; contrairement à ses paires, dont la modestie et la probité morale m'obligent à ne pas citer les noms, car la circonstance ne s'y prêtant pas.
Je suis personnellement reconnaissant envers Me J.J.RUHARA pour tant d'éfforts qu'il a déployé lors de la plaidoirie de mon procès de triste mémoire que j'avais en 1998 avec la très, très Démocratique République du Gondwana(...)
Quant au Vice-president, Me Ruberwa "Il s'est agi de Jean-Jacques dont je vous ai parlé dans ce récit: un personnage vrai et pas mythique, un étudiant très intelligent qu'il fit, un avocat brillant et un fin juriste que nous avons perdu, un travailleur hors pair qui savait s'adapter à toutes les opportunités d'emploi qui se présentaient à lui, une valeur intellectuelle sûre, un homme moralement doté des valeurs de patience, de paix, de douceur, d'amour du prochain, de joie, de fidelite, et même de maîtrise de soi..."

En un mot la tristesse me pousse de m'arrêter ici,car le style et l'expression me ferait défaut pour parler de ses qualités. J'adresse mes vives condoléances d'abord à moi-même(Car je viens de perdre un vrai ami), à sa famille biologique et à toute la communauté Banyamulenge( dont il incarnait les valeurs et les aspirations),qui ne cesse de perdre des têtes bien faites aux brillants avenirs. 

Que son âme repose en paix, car nous qui croyons en la vie  d'outre-tombe, nous le reverons revêtu d'une gloire infaillible.

Caleb, Alias Sankara

Tuesday, May 28, 2013

Open Letter to H.E. Barack H. Obama

Open Letter to H.E. Barack H. Obama, the President of the United States of America

May 27th, 2013

Subject: Remarks by H.E. Jakaya Kikwete, the President of the United Republic of Tanzania at the 21st African Union Summit on May 26th, 2013 in Addis Ababa, Ethiopia


Your Excellency the President of the United States of America:
We, the undersigned, being survivors of the genocide against Tutsi and Rwandans legally living in the United States of America are appalled by the statement made by H.E. Jakaya Kikwete, the President of the United Republic of Tanzania at the 21st African Union Summit on May 26th, 2013 in Addis Ababa, Ethiopia in which he called upon the Rwandan government to “negotiate” with the Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR), a rebel group predominantly composed of members of the Interahamwe militia and the Armed Forces of Rwanda that carried out the 1994 genocide against the Tutsi in Rwanda and for the killings of millions of innocent people in the Democratic Republic of Congo.
We salute the United States of America’s leadership and commitment to fight the international terrorism, particularly your government’s collaboration with the regional and international players to find a solution to the crisis in the Great Lakes region. Not only you were among the first countries, alongside the United Nations, to name the FDLR, formerly known as the Army for the Liberation of Rwanda (ALIR), as a terrorist group but also you have placed many five-million-dollar bounties on some Rwandan genocide perpetrators’ heads, including Sylivestre Mudacumura, the FDLR supreme commander who is wanted by the International Criminal Court (ICC) on charges of crimes against humanity and war crimes, including murder, rape, torture and attacking innocent civilians.

We believe President Kikwete is fully informed of these still ongoing heinous crimes committed by FDLR towards millions of innocent Congolese and many foreigners, including innocent Americans Rob Haubner and Susan Miller killed in Bwindi Forest in 1999, to name but a few who lost their lives at the hands of FDLR. In 1994, when more than one million innocent Tutsi were brutally murdered, President Kikwete, then the Minister of Foreign Affairs in Tanzania did not speak up. Since then, he has seen his country burying hundreds of thousands of Rwandans whose bodies were damped into Akagera River, in Rwanda by the same genocidaires who formed FDLR with the intent
to “finish the job “flooding all the way to Tanzania. Given that the International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR) is based in Tanzania, we have no doubt that President Kikwete has been following the court proceedings and should comprehend the threat posed by the FDLR to Rwanda’s and the region’s peace and security.

We appreciate the support you have provided to Rwanda since 1994. As you know, our country has worked tirelessly, despite many challenges, to successfully repatriate millions of Rwandan refugees since the genocide and have reintegrated many FDLR fighters in the Rwandan Defense Forces. As the concerned citizens of Rwanda and legal residents of the United States of America, we acknowledge that Rwanda has paid too big a price for too long and feel obliged to openly and strongly question President Kikwete’s hidden intentions behind such dreadful remarks and hereby request your office to join us in our call to him to immediately withdraw this shocking statement made at the time when as Rwandans, we are still commemorating the 19th anniversary of the genocide and grieving the loss of our beloved ones. President Kikwete should openly apologize to us as survivors of the genocide in Rwanda and Rwandans in general, Congolese, Americans and many more people who have suffered from the FDLR terrorism.

Your Excellency, we trust that the United States of America cannot support this kind of political dealings that serve, if anything, as a setback to any progress led by Rwanda and many regional and international players to restore peace in the democratic Republic of Congo. Though we welcome your upcoming visit to our beloved continent, we recommend you cancel your trip to Tanzania unless President Kikwete openly apologizes and disavows any relationship he might have with the FDLR.

We look forward to our continued collaboration as we strive to fight impunity and international terrorism in order to ensure a peaceful and secure world for all.

Yours faithfully,

Alice Umutoni
Vice Coordinator of the organizing committee
The 19th Commemoration of the Genocide against Tutsi in Rwanda in the U.S.A.
http://www.rememberthegenocideagainsttutsi.org/
CC: The Vice President Joseph R. Biden, Jr.
The Secretary of state John F. Kerry

Thursday, November 29, 2012

Débat Sur le Massacre de Gatumba selon Masunzu, Ruberangabo, et Nkunda

Ces extraits sont publies pour des raisons d'archives pour qu'un jour nul ne dement pas ses propres paroles car l'histoire jugera chaque personne selon ses dires et actes.

 


 
MASSACRE OU GENOCIDE A BUKAVU ?
Dix ans après les massacres commis au Rwanda contre les Tutsis, une partie de la communauté tutsie de l'est de la République démocratique du Congo (RDC) se dit victime d'un nouveau génocide, une accusation démentie par des enquêtes de Human Rights Watch et de l'Onu.
 
Le mot tabou a tout d'abord été lâché par un officier dissident, le général Laurent Nkunda, lui-même
issu de la communauté tutsie congolaise et ancien combattant de l'armée rwandaise. Il n'y a pas eu de «planification d'un massacre», a déclaré mercredi M. Roberto Ricci, chef de la section des droits de l'Homme à la Mission des Nations unies en RDC (Monuc), rentré la veille de Bukavu, la capitale de la province du Sud-Kivu occupée pendant une semaine au début du mois par les hommes du général Nkunda qui affirmait répondre aux exactions dont sa communauté était victime.
Il y a bien eu des massacres, mais on ne peut pas dire qu'une communauté ait été particulièrement ciblée, a ajouté M. Ricci. Il cite à cet effet le nombre de 26 personnes blessées par balles entre les 28 et 29 mai, dont onze sont décédées alors qu'aucune d'entre elles n'était de la communauté tutsie des Banyamulenge.

Laurent Nkunda avait pris la ville le 2 juin pour la quitter le 9, en affirmant s'être trompé sur la réalité des exactions à l'encontre de sa communauté. Il avait relancé ses accusations quelques jours plus tard, menaçant de «libérer l'est» de la RDC et de lancer une guerre contre le pouvoir central. La culture du génocide n'appartient pas au Congo, a estimé M. Ricci. Les officiers dissidents ont amené des idées qui sont étrangères à la culture congolaise, en parlant de choses qui d'après moi n'appartiennent pas au Congo, a ajouté M. Ricci, soulignant que toutes les communautés de Bukavu ont été victimes de viols, pillages et meurtres, mais que l'on y a aussi constaté de la solidarité à l'égard des Banyamulenge.
Ces conclusions confirment celles de l'organisation américaine de défense des droits de l'Homme, Human Rights Watch, qui avait estimé dimanche qu'il n'existait pas de planification ou d'aspect systématique dans les massacres commis à Bukavu. Les accusations de génocide
2 ont toutefois trouvé un écho et le "président de la communauté Banyamulenge de Bukavu, Uvira, Goma, Kinshasa, Minembwe et de la diaspora", Benoit Mubanda Kadage, a repris le flambeau. Dans un communiqué publié par la presse kinoise mercredi, il déclare solennellement que les événements de Bukavu constituent bel et bien des actes de génocide.
Il demande au gouvernement de transition de reconnaître et de condamner avec force les actes de génocide commis contre les membres de la communauté Banyamulenge, d'établir la responsabilité des commanditaires de ces actes et donc de traduire en justice pour crime de guerre et crime contre l'humanité les officiers supérieurs de la région militaire dont dépend Bukavu. M. Mudamba appelle ensuite la communauté internationale à reconnaître les actes de génocide.

Il demande enfin aux membres de la communauté Banyamulenge présents dans les institutions de suspendre leur participation dans les institutions de la transition au cas où les demandes formulées auprès du gouvernement ne sont pas satisfaites.
Un autre président, lui aussi Banyamulenge, le député Enoch Ruberangabo Sebineza, président de l'association culturelle Shikama Banyamulenge, estime pour sa part que les officiers dissidents sont de véritables criminels dont les membres de la communauté Banyamulenge n'ont nullement besoin.
Si la réalité du génocide est contestée, la division des Banyamulenge, elle, commence à s'étaler au grand jour.
(D'après AFP)
© Rossel et Cie SA, Le Soir en ligne, Bruxelles, 2004
BBC Monitoring International Reports. June 16, 2004

 


HEADLINE: DR CONGO: BANYAMULENGE COMMUNITY DIVIDED OVER
GENOCIDE CLAIMS


 
(Presenter) After the claims of Human Rights Watch, the human rights section of MONUC (UN Mission in DRC Congo) has investigated the alleged massacres of Banyamulenge people in Bukavu.
MONUC reached the same conclusion as Human Rights Watch, namely that there have been killings and serious violations of human rights by the two sides, but that there had not been any attempt to commit genocide in Bukavu..............

 
Meanwhile, the Banyamulenge community does not agree on the subject of the massacre of the Banyamulenge. Many complain of not understanding the situation and of rather being its victims.
Reacting to the claim on Radio Okapi last night, one of the Banyamulenge leaders in Goma (eastern DRC Congo) Benoit Mubanda had the following to say:(Mubanda) Considering the recent events in Bukavu, Uvira and the entire province of Sud-Kivu, in which civilians were savagely massacred for the simple fact of belonging to the Banyamulenge community, or identified as such because of their facial appearance, we demand the following: The transitional government of the DRC Congo must admit and condemn strongly the acts of genocide committed against the Banyamulenge people.
Determine the initiators of the genocide and bring them to justice for war crimes and crimes against humanity.
Immediately repatriate Banyamulenge refugees, provide them with security and compensate them for all their losses.
We demand all the Banyamulenge participating in the transitional institutions to suspend their participation, in case the government does not meet the demands.
(Presenter) Enoc Sebineza, a Banyamulenge who lives in Kinshasa, still on the microphone of our Okapi radio colleagues, did not share the claims of Benoit Mubanda:
(Sebineza) As the saying goes (words indistinct) begins at home. Indeed, how can you initiate war and avoid killing Banyamulenge. (Words indistinct) one's war and own initiators, that is very clear. This has nothing to do with Banyamulenge people.
What we also deplore is that some compatriots attacked Banyamulenge people because a member of their community had misbehaved. The same does not apply to other communities.
This is what I have always denounced, and that is the trap in which we, the Congolese, always fall. This helps our enemies a great deal.

(Presenter) Another Banyamulenge, Patrick Masunzu, for his part stressed that there had been no massacre or any attempt to massacre the Banyamulenge that those who were claiming to be Banyamulenge were under the pay of Rwandans.

Mercredi 16 juin 2004 | dernière mise à jour le 16/06/2004 à 20h59 (heure de Bruxelles).
 
 
 
Débat Masunzu versus Nkunda sur la BBC
 Samedi le 21 août 2004, (la BBC émissions en Kirundi) le journaliste Ndayihurume a confrontés les opinions de Nkunda, Masunzu, Ruberwa, Muller Ruhimibika et Enoch Ruberangabo.
L’émission a eue un effet énorme au Rwanda et Burundi où elle est beaucoup suivie. Le fait que trois dirigeants banyamulenge s’opposent avec argument et une fermenté au pions de Kagame qui disent « vouloir défendre les banyamulenge » fait réfélchif beaucoup de monde. La démagogie de Kagame selon laquelle il serait « le défenseur des tutsi et que tous les tutsi doivent l’obéir, le suivre et le défendre s’ils veulent survivre », a reçue un grand point d’interrogation. Nous publions içi le texte complèt de la traduction entière de l’émission.
On peut constater soi-même que les nationalistes congolais ont des camarades à part entiers dans leur combat. Il s'agit des banyamulenges qui se battent côte à côte avec les mai mai et le gouvernement à Kinshasa sous la direction du Président Kabila contre le complot des agresseurs et leurs pions congolais, pour la stabilité et le sucès de la transition.
Leonard Kasimba
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Suivez aussi L'Emission ‘”Imvonimvano” (Dialogue) suivant, animé par Ndayihurume, journaliste à la BBC, émission en Kirundi. BBC, 21 août 2004
Ndayihurume. Nous allons parler avec Muller Ruhimbika résidant en France, qui represente le parti politique FRF (Forces Républicaines federalistes) dont le siège se trouve à Minembwe.
Avec l’honorable député de la society civile dans la parlement de transition à Kinshasa, Enoch Ruberangabo.
Avec le général Nkundamihigo et le colonel Pacifique Masunzu qui se trouve à Minembwe.
Général Nkunda, vous venez de déclarer ce mardi que vous aller commencer la guerre pour combattre le gouvernement actual en RDC pour le remplacer avec un gouvernement dont les congolais pourrint être content.
Nkunda. Si le gouvernement ne sait pas assurer la sécurité des banyamulenge, il nous faut garantir nous-même notre sécurité.
Moi je ne suis pas soutenu par les gouvernement rwandais ou burundais. Mais je parles en tant que munyamulenge et je veux combattre le gouvernement congolais.
Ceux qui ont commis le massacre au Burundi savaient que le Burundi ne connaît pas de sécurité et que le gouvernement burundais n’existe pas. Pour les militaires burundais il est difficile de reconaître des vrais réfugiés de ceux qui font semblant et qui viennent en réalité pour massacrer les gens.
Avant de faire ce massacre au réfugiés congolais, il y a eu un attaque sur le camp militaire burundais. Les militaires burundais se sont battus avec ceuxw qui les attaquaient et ils n’étaient pas conscient qu’il y avait en même temps une attaque contre le camp des réfugiés.
Moi, comme général, je suis sûr que les Mai mai, le FDLR et les autres forces négatives travaillent pour le gouvernement de Kinshasa.
Ndayihurume. Mr Ruberangabo quelle est votre réaction sur le massacre à Gatumba ?
Enoch Ruberangabo.
Nous sommes choqués par ce massacre et nous offrons nos condoléances aux familles qui ont perdu les leurs. Mais je ne suis pas d’accord avec la version du général Nkunda. C’est toujours les rwandais qui souhaitent que la guerre continuera au Congo. Par exemple : en août 98, ils avaient dit qu’ils rentraient au Rwanda, mais trois jours après ils ont commencé la guerre.
Pour les victimes de Gatumba il faut dire que le responsable c’est le RCD. Ils n’ont jamais pensé à la population. Même dans les négociations, leur objectif était seulement d’aller chercher des postes dans le gouvernement. Ruberwa il est maintenant une année dans le gouvernement à Kinshasa. Deux jours après qu’il est arrivé à Kinshasa comme vice-président, le RCD a commencé les combats à Bibokoboko. Cela démontre que le RCD ne se souci pas du tout de la sécurité de la population. Tout le monde connaît la guerre que la RCD a mené à Minembwe. Il y a eu beaucoup de morts, et Ruberwa était dans cette période là à la tête du RCD, et il n’a rien dit. Si ce n’était pas le colonel Masunzu qui a résisté avec les armes, la population de Minembwe aurait été exterminée.
Il y a la bataille que Mutebusi a provoqué à Bukavu dernièrement. Mais Mutebusi n’a pas commencé cette guerre de soi-même. C’est le RCD et les alliés rwandais qui avaient donné l’ordre à Mutebusi de combattre.
Ndayihurume. Nous avions demandé la participation dans ce débat de la part de Ruberwa. Mais son porte-parole nous a dit qu’à cause du deuil proclamé à Goma, ce n’est pas le moment de dialoguer avec ses frères. Ruberwa sait que ce n’est pas la première fois que des Banyamulenge disent qu’il y a des gens qui sont morts à cause de lui. Ses frères disent qu’il ne travaille que pour lui même et pour le Rwanda.
Je vous faire entendre ce que Ruberwa nous a déclaré en juillet 2002 en ce qui concerne les combats à Minembwe.
Ruberwa. Il n’y a pas de guerre au Minembwe. Le seul problème qui existe est bien le problème d’un militaire indiscipliné, c’est-à-dire Masunzu.
Les Banyamulenges connaissaient beaucoup de problèmes avec leurs voisins et ce sont les Rwandais qui nous ont aidé à trouver la solution.
Le problème de la nationalité que nous avions, c’est les rwandais qui nous ont aidé à résoudre ce problème. C’est à Sun City que nous avons résolus le problème de la nationalité. L’Union Européenne et les Nations Unis étaient présentes et ils ont déclarés que tout le monde qui vivait au Congo avant 1960 a le droit sur la nationalité congolaise. Nous sommes donc des Congolais comme les autres congolais.
Et si nous avons trouvé cette solution c’est grâce au Rwanda. Moi comme politicien je ne comprends pas les gens qui sont contre les rwandais, alors que si nous vivons pour le moment comme des congolais, c’est grâce au Rwanda.
Ceux qui sont contre le Rwanda ne fait que de la mauvaise propagande. Masunzu qui combat pour le moment les rwandais, qu’est-ce qu’il va aboutir, sont objectif est de faire exterminer les Banyamulenges, il n’a pas de force pour battre le Rwanda.
Si le Rwanda poursuit Masunzu pour le moment, Masunzu a amené la guerre à la population. Mais il n’est pas seul : il est avec les interahamwes. Il n’a pas la force de combattre le Rwanda, il est soutenus pas les forces négatives.
Ndayihurume. Mais beaucoup de banyamulenges disent souvent que toi Ruberwa et Bizima Karaha et Moise Nyarugabo, vous travaillez uniquement pour le Rwanda, vous ne travaillez pas pour le peuple Banyamulenge. Les gens ne sont pas contents des hommes politiques. Est-ce que les hommes politiques et leurs militaires, vont-ils trouver une bonne solution pour les banyamulenges ?
 Nkunda tu es contre qui ?
Nkunda. Moi je suis contre le gouvernement de Kinshasa qui ordonne les gens de venir nous tuer. A propos de Ruberwa, dans la guerre de Bukavu, lui aussi, il n’était pas avec Nkunda et Mutebusi parce qu’il est dans le gouvernement de Kinshasa. Mais Ruberwa a bien compris que le gouvernement de Kinshasa était contre lui, car quand il est venu à l’Est il a été désavoué par le gouvernement congolais, qui disait qu’il n’était pas en mission gouvernementale.
Ndayihurume. Nous avons atteint le colonel Masunzu. Voici son opinion.
Masunzu. C’est depuis deux ans que je suis membre de l’armée congolaise sous la direction de Kinshasa. Ce que Nkunda dit, je ne suis pas d’accord. Si réellement les problèmes au Congo seront résolus un jour, ce ne sera pas grâce à Nkunda, ni grâce au RCD de Ruberwa. Le RCD collabore toujours avec les Rwandais. Je me suis opposé au RCD et j’ai combattu les militaires de l’armée rwandaise comme un congolais et je demeure toujours un congolais, j’obéit le gouvernement congolais et je lutte pour le peuple congolais. Nkunda s’oppose au gouvernement parce que derrière lui il y a le Rwanda et il travaille pour le Rwanda.
Il combat le gouvernement, mais ni le gouvernement et ni les congolais savent pourquoi. Mais il doit savoir que le gouvernement congolais a beaucoup de militaires, celui qui osera encore combattre le Congo, il va être confronté avec le Congo qui se défendra politiquement et militairement. Et il doit savoir que par mis les militaires congolais il y a des militaires qui proviennent de l’ethnie Banyamulenge et tous ces soldats vont combattre celui qui osera encore venir attaquer le Congo.
Nous sommes aujourd’hui à Minembwe, sur le sol congolais, ensemble avec la population congolaise. Nous luttons pour cette population pour que cette population ne soit pas attaqué.
Et le gouvernement Congolais est d’accord avec notre présence à Minembwe. C’est le gouvernement à Kinshasa qui nous dirige et la population congolaise qui se trouve sur le haut plateau, ils sont content de nous voir là sur place. Et quand le gouvernement trouve qu’il est nécessaire de nous transférer dans une autre province, ont pourra aller sans problème dans n’importe quel province.
Mais Nkunda se trouve à Goma et déclare qu’il ne travaille pas pour le Congo, qu’il ne suit pas les ordres de ses chefs hierarchique. Mutebusi il est au Rwanda pour le moment. Il est aller là-bas de propre volonté, comment on pourrait considérer ces gens comme des militaires congolais qui voudraient défendre le peuple congolais ?
Ndayihurume. D’après ce que nous entendons de la part de Nkunda et le RCD, c’est le gouvernement congolais qui est responsable pour le massacre de Gatumba. Est-ce que tui savais cela et pourquoi tu n’as rien fait ?
Masunzu. Le massacre de Gatumba est arrivé sur le sol burundais, pas sur le sol congolais. Si c’était sur le sol congolais, là vous pourriez me poser cette question pourquoi je n’ai pas stoppé ce massacre. Nous vraiment on regrette que des congolais ont été tués d’une telle manière sur le sol burundais. Et vous pouvez demander le RCD et le gouvernement burundais pourquoi ils n’ont pas pu stoppé le massacre des réfugiés qui se trouvaient sur le sol burundais, un pays qui a des militaires et un gouvernement ?
Si cela serait arrivé au Congo, on aurait pu stopper cela, parceque nous sommes içi pour protéger la population congolaise. Personne ne pourrait faire cela dans l’entité que nous dirigeons. Nous sommes les militaires congolais qui doivent protéger toutes les ethnies congolaises. Je peux vous donner la preuve: vous voyez dès que les rwandais sont entrés au Rwanda, vous n’avez plus entendu parler de massacre dans un village congolais. Et nous avons pu peu de problèmes pour arrêter le massacre de Bibokoboko que le RCD était en train de commettre.
Moi je me trouves loin de l’endroit où le massacre a eu lieu. Ceux qui disent que les gens qui ont fait ce massacre sont venu du Congo devraient comme nous attendre les enquêtes. Moi je ne peux pas confirmer que ces gens seraient venu du Congo, parce que je suis loin et je ne sais pas.
Ndayihurume. Nous entendons souvent dire que vous travaillez avec les interahamwe et le FNL. Le FNL vient de déclarer que ce sont eux qui ont fait cela. Comme vous travaillez ensemble avec eux, qu’est-ce que vous en dites ?
Masunzu. C’est regrettable que des gens continuent à dire ceci. Je n’ai jamais travaillé aucun jour ni avec les interahamwes ni avec le FNL. Vous pouvez demander à mes accusateurs : comment Masunzu peut travailler avec le FNL et en même temps condamner le massacre ? Je ne travaillerais jamais avec les interahamwes. Vous pouvez demander à la population du haut plateau, s’ils ont déjà vu quelqu’un des interahamwes ou du FNL. En plus, je ne me trouve pas dans la brousse, je suis toujours dans les villages. Il y a des gens qui me visitent. Il y a les autorités civiles qui n’ont jamais rencontré des interahamwes ou des FNL. Ceux qui m’ont visités et les autres qui me visiteront dans le futur ne rencontrerons jamais qulqu’un des interahamwes ou des FNL.
Celui qui parle ainsi, c’est celui qui veulent provoquer encore une guerre au Congo et qui n’est pas content de ce que les congolais sont en train de faire. Et je n’ai pas de honte du tour pour travailler avec le gouvernement congolais parce que je suis congolais. Je suis congolais, je travaille pour les congolais et je vais mourir comme un congolais. Ceux qui rancontent cela ils ont leur intérêt pour dire que je travaille avec les interahamwes et le FNL. Je vous le dis, c’est faux archi-faux.
Nkunda dit qu’il va faire la guerre contre le gouvernement congolais parce qu’il y a eu des banyamulenge qui sont peut-être tués à Bukavu. Mais c’est lui-même, Nkunda ensemble avec Mutebusi, ce sont eux qui ont amenée la guerre à Bukavu et ce sont eux qui ont tués la population à Bukavu. Nous regrettons d’entendre que Nkunda dit cela. Alors qu’il oublie de dire que c’est bien lui qui a tué beaucoup de Congolais à Bukavu.
Ndayihurume. Est-ce que le colonel Masunzu, si la guerre vient encore du côté de Mutebusi, tu es capable de le combattre.
Masunzu. Nous sommes de militaires congolais, celui qui osera d’attaquer le Congo, nous sommes prêt de le combattre jusqu’au bout.
Ruberangabo. Nous sommes içi avec la mentalité du RCD. Le RCD n’a jamais fait la deuil de ceux qui ont été tués à Bibokoboko, ni à Minembwe. Alors quelle est la différence avec ceux qui ont été tués à Gatumba ? Le RCD dit qu’il fait le deuil, pour quelle raison ? Nous ne sommes pas d’accord avec ce que Ruberwa fait. Il travaille uniquement pour les propres intérêts du RCD.
Muller Ruhimbika. Nous, du FRF, nous offrons nos condoléances aux familles de nos frères qui sont massacrés au Burundi. Nous avons dit que depuis que le RCD a commencé leur rebellion, la seule chose ce qu’ils ont fait c’est que les gens sont tués. A Minembwe nous avons la force, nous avons nos enfants militaires. Nous n’avons pas de généraux, ni de soldats rwandais. Or pour le moment je vous dis qu’il n’y a pas la sécurité dans toute l’entité que contrôle le RCD. Mais chez nous à Minembwe il y a la sécurité totale. Ceux qui accusent le gouvernement de Kinshasa pour le massacre à Gatumba, ils oublient que Ruberwa lui-même il est dans ce gouvernement. Moi je ne sais pas qui a envoyé les gens pour massacrer à Gatumba. Je suis trop loin de là. Mais celui qui a fait cela, je le condamne et il a profité de la discorde entre les congolais que Ruberwa maintient et entretient.
Ndayihurume Est-ce que Muller, comme président du FRF, vous êtes contre le gouvernement de Kinshasa ?
Muller Ruhimbika. Je ne suis pas contre le gouvernement de Kinshasa, je suis contre le RCD qui ne peut pas résoudre les problèmes, car leurs résolutions proviennent toujours du Rwanda.
Si Ruberwa comme président du RCD, veut que la sécurité règne à l’Est du Congo, il doit d’abord confesser ce qu’il a fait dans le passé. Mais s’il continue à travailler pour les rwandais et en même temps il va à Kinshasa comme un vice-président de la RDC, tous les Kivutiens le combatront jusqu’à la fin, parce que nous ne sommes pas d’accord avec cette politique de trahison.
Ndayihurume. Général Nkudna, d’après votre déclaration de mardi, vous avez dit que vous allez assurer la sécurité vous –même. Vous dites que le gouvernement congolais ne veut pas la sécurité des Congolais. Tu es toujours près de combattre le gouvernement de Kinshasa ?
Nkunda. Le gouvernement de Kinshasa aime seulement la province de Kivu, mais ils n’aiment pas la population de Kivu. Nous disons que s’ils ne veulent pas aimer la population de Kivu et qu’ils laissent les gens mourir de cette manière, nous sommes bien capables de chercher la paix nous-mêmes dans notre province.
Je ne vois pas comment le gouvernement Kinshasa peut aimer le Kivu, mais il n’aime pas les Rwandophones, ni les Tutsi et les Kivutiens en général.
Le gouvernement de Kinshasa dit qu’il ne veut plus voir les Rwandais dans l’est du congo. Si vous aimez le Congo, il faut aimer tous les congoais et tout le monde qui habite le Congo. S’il ne veulent pas faire cela, Dieu va nous aider de trouver un gouvernement qui aime leur population.
Fin
Source:
BBC, 21 août 2004
Emission ‘”Imvonimvano” (Dialogue)
Animé par Ndayihurume, journaliste à la BBC, émission en Kirundi.

Wednesday, November 21, 2012

CELEBRATION DE LA PRISE DE GOMA A KAMPALA


Le ridicule ne tue pas dit-on. Alors que Goma, Sake sont maintenant dans les mains des militants de M23 et bien tot Bukavu s'ajoute sur la liste, le president Kabila rejoint la fete a` Kampala pour celebrer cette victoire impressionante de M23. L'homme a` deux chapeaux va bientot rentrer a` Kinshasa et sera salue par un groupe des manifestants dont certains qui ne pouvaient s'y rendre a` Kinshasa notamment le soit disant opposition Katangaise, aurait envoye cette declaration sur la prise de Goma.
Cependant, bien que nombreux bavards congolais condamnent leur president, Mr. Kabila, qui n'est pas du tout different de tout autre Congolais, il y a au moins un qui a osé dire la verité dans sa reaction sur la declaration ci-dessous. Il s'agit de Moise Tshombe  qui a reagit ainsi:

Chers amis et vous tous qui vous appellez de l'opposition politique du Katanga sans oublier
tous ceux qui sont au pouvoir, bonjour! Pourquoi avez-vous peur de la verite?
 L'heure a sonne ou la tour de Babel va s'ecrouler. C'est pour le bien de tout le monde.
Ceux qui declarent aimer ce territoire le font pour leurs interets egoistes.
Si la tour de Babel n'etait pas tombe, est-ce ces gens seraient-ils arrives au ciel?
Il y a plus de 50 ans que ce territoire est indenpendant. Qu'est-ce qui y a ete realise en terme de developement?
Depuis que le Ruanda est ce qu'il est aujourd'hui, il y a au moins 10 universites construites par le gouvernement.
 Combien y a-t-il chez vous? Il faut que le Katanga devienne comme Goma.

Mr. Tchombe, Katanga deviendra aussi comme Goma, c'est seulement question du temps. Wait and See


  

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